jeudi 11 mars 2010

FOULE

photo personnelle

Dès que la moindre parcelle de sagesse
est entrée dans l'esprit d'un homme,
il aspire à la solitude.
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8 commentaires:

  1. Heureusement que ces évidences sont fort mal partagées, sinon que deviendraient les quelques uns qui ont fini par trouver un lieu propice pour vivre leur solitude. De là à dire que ceux qui se noient dans la foule sont fous, il n'y a qu'un pas, mais nous ne le franchirons pas, n'est-ce pas ?

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  2. La solitude n'est pas l'isolement physique, la solitude, c'est pouvoir rester soi-même , garder sa façon d'être, de penser...même si personne d'autre, autour de soi, ne la reflète...
    C'est chercher sa vérité personnelle, unique...
    Bref, c'est être capable de ne pas suivre le "troupeau"...de ne pas "se fondre" dans la mentalité collective...
    On peut vivre au fond des bois et ne pas avoir cet "esprit de solitude", tout comme on peut vivre au beau milieu de la foule parisienne et le rechercher activement quand même...

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  3. Mon commentaire a disparu dans les arcanes de la toile... je disais que c'était un luxe de se permettre d'aimer et de désirer la solitude, cela signifie qu'on est bien entouré. On aspire alors à l'écart...
    Mais vu selon ta réponse à Olivier, cela ressemble à de la liberté, tout simplement !!

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  4. La solitude est négative si elle est subie, elle est positive si elle est choisie...c'est-à-dire, comme tu le dis, si on a les moyens et le choix d'être seul ou entouré.
    J'ai connu aussi la solitude subie et je sais combien elle peut être douloureuse...

    La solitude n'est pas la liberté , mais elle est la condition sine qua non de la liberté, puisque sans solitude, pas de vie intérieure authentique et sans vie intérieure, il ne peut y avoir qu'aliénation à la société et à l'opinion des autres...à cette fameuse "pensée unique" qui sévit actuellement !

    L'urgence, à mon avis, est de faire un "pas de côté" pour regarder "de l'extérieur" notre univers moderne... et notre humanité qui s'égare à force de rester "au ras des pâquerettes"...

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  5. ne pas avoir peur de la solitude, c'est un pas vers la liberté,oui... puisque tu ne te compromets pas par peur...Derrière la peur de la solitude se cache , à mon sens,la plus évidente,la plis sclérosante,la plus aliénante,la plus tyrannique des peurs celle qui fait que l'on s'empêche de vivre pleinement, c'est la peur de mourir!
    quand tu n'as plus peur de mourir, à mon avis, tu n'as plus peur de rien! et tu peux enfin vivre!

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  6. Oui, Flo...le jour où nous aurons vraiment compris ce qu'est la mort...nous aurons beaucoup moins peur de vivre !

    Mais pour en revenir à la solitude, c'est comme un petit mouton qui s'éloigne du troupeau...il perd la chaleur, la sécurité du groupe...il doit s'assumer, choisir la direction où il souhaite aller...ce n'est pas FACILE !
    Il est tellemnt plus facile de se laisser porter par le groupe bêlant sans se poser trop de questions !

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  7. J'aime bien aller à la rencontre des gens, voyage etc. Mais je sais que je peux rentrer chez moi, solitaire. De ma vie, je ne me suis jamais sentie seule. On est plus seule dans une foule, que seule avec sois-même, dans la mesure où l'on a pas la peur de se regarder en face. La solitude est propice à la création.
    je suis bien avec moi-même.

    je connais une dame qui a une telle peur de la mort. C'est insupportable pour sa famille et son entourage. Elle court les voyantes et les cartomanciennes. Que s'est-ils donc passé dans ses vies antérieures, pour qu'elle soit à ce point hanter. Nous avons beau essayer de la raisonner, elle devra, comme nous tous, passer par là.

    De la foule, vous pouvez en voir sur mon blog, un reportage sur le carnaval de Bâle. Pardon de me placer !!!

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