samedi 31 août 2013

QUAND LES FEMMES S'EVEILLERONT

image ici

La femme n'est pas seulement l'avenir de l'homme,
elle est aussi notre avenir à nous.
Nous avons encore du mal (...) 
à concilier notre personnalité active, conquérante,
dominatrice, performante, utile et efficace,
avec notre versant féminin.

Etre femme est un chemin.

Il nous reste aujourd'hui à rencontrer
notre nature profonde, faite de joie, de foi en la vie,
valeurs qui paraissent encore désuètes et secondaires
et méritent pourtant que nous nous battions
(valeurs masculines)
pour elles.

Si j'osais, je lancerais un appel
aux femmes du monde entier.
Je leur demanderais d'oser
D'oser le vide, la lenteur, l'amour de soi, la gratuité,
sans besoin d'être utiles, parfaites.
D'oser le respect de soi, nécessaire au respect de l'autre,
d'oser donner la priorité à la vie.
Elles n'en seront que plus "utiles", plus "productives".

Si j'osais, je leur dirais :
"femmes de tous pays, unissez-vous."
C'est en respectant vos valeurs profondes
que tout naturellement, vous les propagerez
autour de vous comme une flamme.
Et à chaque instant de votre vie quotidienne.
.
Valérie Colin-Simard
Extrait de son livre
.
image ici

vendredi 30 août 2013

OUBLI...

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Au fil des derniers millénaires,
il semble bien que nous ayons
« oublié en route les valeurs du féminin ».

Et que « nous ne nous rendions plus compte
à quel point nous obéissons aujourd’hui
aux seules et uniques valeurs masculines" .(*)
.
D'après Valérie Colin-Simard
.
.
.

(*) Très rapidement :

Valeurs masculines :
Action, force, performance,
volonté, compétence,
vitesse, efficacité, précision,
planification, organisation, loi,
technique, organisation, productivité,
objectivité, intellect, logique, chiffres,
contrôle, hiérarchie, compétition,
pouvoir...
.
Valeurs féminines :
Réceptivité, intériorité, profondeur,
intuition, sensibilité, ressenti,
subjectivité, émotions, compassion,
protection, tendresse, patience,
instinct, spontanéité,
liens, relations, coopération,
harmonie, créativité, fécondité,
puissance de vie...
.
On peut résumer en disant
que les valeurs masculines tournent autour du "FAIRE"
et que les valeurs féminines tournent autour de l'"ETRE".
.
A force de nous concentrer sur le "faire",
nous avons tous, hommes et femmes,
oublié d'"être"...
.
La Licorne
.

jeudi 29 août 2013

GUERRE INTERIEURE ?

image ici

Aujourd'hui, même s'il en est à son crépuscule,
nous sommes encore à l'ère du Patriarcat.

La femme aujourd'hui, au moins sur le plan des principes,
est en Occident l'égale de l'homme.
Prétendre l'inverse est même passible des tribunaux.

Si la guerre des sexes n'est plus que rarement
sous les feux de l'actualité, elle semble s'être déplacée
sur un autre terrain : celui des valeurs.

Si nous sommes tous (ou presque) convaincus en Occident
qu'une femme a la même importance qu'un homme,
il n'en est pas de même des valeurs du féminin.

Nous continuons, que nous soyons hommes ou femmes,
à les considérer comme secondaires voire accessoires.
Nous plaçons l'intellect sur un piédestal
au détriment de nos émotions.
Ou nous survalorisons le travail
et nous négligeons le repos.
Je pourrais également citer en guise d'exemple
la passivité ou la vulnérabilité,
quasiment devenues des insultes
alors que l'action et la force sont, elles, vénérées.
Les conséquences de ce mode de pensée
dans notre vie quotidienne et pour la planète,
sont considérables.

La guerre entre les valeurs
du masculin et du féminin
continue donc, souterraine,
à l'intérieur de nous-mêmes.
Et à l'ère du Patriarcat, devinez qui l'emporte ?

Comme pour ces femmes et ces hommes hyperactifs,
obnubilés par les chiffres, le résultat et l'efficacité,
qui ne laissent aucune place au repos,
à ce qu'ils ressentent, encore moins à leur intériorité.
.
Valérie Colin-Simard
.

mercredi 28 août 2013

VERS UN AUTRE MONDE ?



"La belle verte" : un film que j'aime bien...
et qui remet en cause, avec beaucoup d'humour,
le monde actuel...et ses valeurs.
.
A voir ...ou à revoir !
(ci-dessous le film complet)
.


mardi 27 août 2013

FIN D'UN MONDE GUERRIER

image ici

Jamais dans le monde autant de femmes et d'hommes
n'ont contesté aussi clairement
le modèle de rapports humains
masculin dominateur/féminin-dominé,
qui est le fondement idéologique
du monde de type dominateur.

On dénonce l'idée même de la "guerre des sexes"
inhérent à ce modèle ainsi que la vision qui en découle
de "l'autre" comme "ennemi".

On commence à se rendre compte
qu'une réévaluation et une transformation
des rôles respectifs des femmes et des hommes
sont indispensables si nous voulons passer
à un niveau de conscience plus élevé
des capacités solidaires ou affinitaires de l'humanité.
.
Le plus important, peut-être
est que les femmes et les hommes
contestent de plus en plus l'axiome de base
de la société androcratique  selon lequel
la domination et la violence guerrière mâle
seraient inévitables.
.
 Riane Eisler
"Le calice et l'épée"
.

lundi 26 août 2013

HISTOIRE DE L'HUMANITE : DOMINATIONS SUCCESSIVES



La domination des femmes sur les hommes
a duré plus de trente mille ans,
celle des hommes sur les femmes
près de cinq mille ans.

Une fois exhumée, cette histoire de l'humanité
me paraît d'une brûlante actualité.


A l'ère du Matriarcat,
à travers le culte de la déesse-mère,
le mode de pensée mettait sur un piédestal
la célébration de la nature, de la Vie,
de la communauté.
A leurs côtés, l'individu,
surtout s'il était de sexe masculin,
paraissait secondaire.
Le principe féminin dominait le principe masculin.

Ensuite, ce fut l'inverse.
Le principe féminin qu'est la Vie fut mis -de force-
au service du principe masculin qu'est l'action.
Et la guerre.
Certains, bien plus tard, allèrent même
jusqu'à  parler des êtres humains
comme de la "chair à canon".

L'ensemble des valeurs du féminin
furent alors reléguées à un rang secondaire,
loin derrière les valeurs du masculin.
A titre d'exemple, le respect des lois et de la propriété
devint plus important
que le respect de la Nature et de la Vie.
.
Valérie Colin-Simard
.
Vidéo :
Rencontre avec l'auteur(e)
.


dimanche 25 août 2013

ORDRE PATRIARCAL



En ayant démonisé et réduit le féminin
à l’état de "corps sans âme",
l’ordre patriarcal, qui a, par contre,
magnifié le viril au delà de toute mesure

(non le masculin en soi,
mais cette caricature qu’est le viril conquérant,
tissé de violence, de compétition, de mépris de l’autre,
et devenu une véritable machine de mort),

a engagé le monde sur la voie des guerres sans fin.
.
.

INVERSION DES VALEURS


Peu à peu, au fur et à mesure
de la prise de pouvoir du "Masculin guerrier", 
on va assister à un renversement total
des anciennes valeurs "féminines"...

Tout ce qui est relatif au Féminin
va désormais être présenté
comme négatif et même diabolique...
.
Notre-Dame de Paris : 
le serpent "féminin"...

L'exemple le plus clair et le plus flagrant
étant l'image du "serpent"...

Ancien symbole de la Déesse-Mère-Nature
et de ses métamorphoses,
emblème vital
des religions cananéennes et égyptiennes,
allié du Féminin sacré,
il devient, dans la Genèse (*)
le symbole absolu du Mal...

On verra également cette inversion de valeurs
au moment de la persécution des femmes :
la grande "chasse aux sorcières" du Moyen-Age...


Le chat, la chouette, le chaudron...
tous ces éminents symboles du Féminin,
à l'origine très positifs 
(représentant l'intuition et la sensualité féminines,
la sagesse, le pouvoir de guérison...)
deviennent alors les emblèmes de la "sorcellerie"
et les "signes" du diable...
.
La Licorne
.

MYTHOLOGIE GRECQUE : GUERRE CONTRE LE FEMININ

Heraclès et le taureau crétois

La mythologie grecque mettait en scène
une époque historique précise :
celle de la guerre de conquête
contre l’antique culture
du divin féminin :
c’est la longue mise en place
des dieux patriarcaux
qui y est racontée.
.
.
image ici

Il est intéressant de constater
que les douze travaux d'Hercule
consistent en fait à vaincre, un par un,
tous les grands symboles du Féminin sacré :
le taureau, le lion, la biche,
le serpent, la jument, les oiseaux...etc.




A la suite de Gilgamesh,
il est celui qui "met à terre",
par la force des muscles
et le combat guerrier,
les attributs et les vestiges
du règne de la Grande Déesse.

Devenu "immortel",
il installe pour longtemps
l'archétype du "Dieu mâle"
dans les cieux de l'Olympe.
.
La Licorne
.

LE FEMININ SACRE EFFACE PAR LE PATRIARCAT

Livre de F.Gange
sur notre mémoire ensevelie

.
Gilgamesh, fondateur de l’ordre patriarcal
et qui inspirera directement
le personnage grec d’Héraclès,
est l’ancêtre de notre culture violente,
tournée vers la conquête sans fin des biens matériels
et la désacralisation du monde,
désacralisation du féminin et de l’union d’amour
entre les deux grands principes masculin et féminin…

Plus tard arriveront
dans une suite malheureusement « logique »,
la violence généralisée,
le non respect des équilibres naturels,
la pollution, l‘épuisement des ressources de la terre,
les armes à destruction massive...
.
.


...dans les Mystères Antiques,
la Femme et la Nature étaient Une

« Ce que l’on fait à la nature,
on le fait aux femmes
et ce que l’on fait aux femmes,
on le fait à la Nature. »
.
Texte ICI
.



Il nous faut retrouver le « grand féminin »,
en chacun de nous, homme ou femme,
 le ré-introduire à part égale à côté d’un pôle masculin
non plus conçu comme dominateur et dressé au contrôle,
à la hiérarchie et à la seule « rentabilité »,
mais généreux, responsable et « ami du féminin »,
loin des peurs, des méfiances et des jalousies
que la société responsable de la séparation
entre les deux polarités, nous a inculquée.

Il nous faut réconcilier de toute urgence
les deux moitiés de l’humain, tâche vitale,
et pour cela que la femme tourne le dos
aux pauvres rôles de prostituée/servante
ou d’hommasse « sans état d’âme »,
selon une expression très affectionnée aujourd’hui,
et que l’homme retrouve sa générosité, sa force morale,
sa vitalité au service de la vie
et non plus au service de l’avoir,
de la compétition et de la guerre qui en découle.

Un certain nombre de mouvements aujourd’hui,
essayent de refaire ré-emerger ce monde de la vie,
du respect, du partage, de la responsabilité,
de la réunion corps/esprit, féminin/masculin,
c’est à dire finalement de la joie d’exister ensemble.
.
Françoise Gange
.
(titre du livre dans l'ancienne édition :
"Les Dieux menteurs")




samedi 24 août 2013

SOUVERAINETE PERDUE


Il est très difficile d'extrapoler
 à partir des bribes de textes ou d'objets
qui nous sont parvenus 
quelle était l'existence réelle, dans le détail,
des femmes sur ces milliers d'années.
On risque toujours d'interpréter et de projeter ses désirs,
mais tout concorde à montrer
que les femmes de ces époques primitives
étaient plus épanouies, plus fières de leur sexe,
plus confiantes dans leur valeur
que les femmes d'aujourd'hui.

Elles régnaient de plein droit
sur certains aspects de l'existence :
la procréation et le sens du divin,
et d'autres pouvoirs en découlaient.
L'indépendance par rapport à l'homme
et sur le plan économique allait de soi.

Elles n'excluaient même pas
certains comportements guerriers
quand il le fallait. Mais les hommes
ont manifestement développé un talent guerrier
et un goût pour le combat beaucoup plus grand
et, par la force et la ruse,
ils vont changer l'ordre des choses,
récupérer le pouvoir religieux,
remplacer les déesses par des dieux,
édicter des lois qui transmettent l'héritage de père en fils
et non plus de mère en fille,
cloîtrer la femme à la maison
et l'exclure des activités économiques,
et finalement la déposséder de tous ses droits
pour la rendre soumise à l'homme.
.
Paule Salomon
"La femme solaire, 
la fin de la guerre des sexes"
.

ENSEVELISSEMENT DE LA DEESSE

image ici

Gilgamesh est l’un des premiers héros
qui va ensevelir la culture de la Déesse
car il amène les valeurs de l’homme conquérant,
c’est à dire guerrier.

Son époque se situe vers -2800 avant notre ère,
à l’Age du Bronze.

Après cette date, le culte de la Déesse
ne s’est pas arrêté partout , ni même à Sumer
car les peuples de la Déesse ont résisté longtemps
à la montée de la nouvelle idéologie dont les valeurs
leur étaient incompréhensibles et inacceptables,
mais cette période signe les débuts
de l’ensevelissement de la Déesse.
.
Françoise Gange



Démonstration de force patriarcale :
Gilgamesh terrasse le Taureau céleste
envoyé par la déesse ishtar-Inanna.
.

...c'est en Egypte que les femmes semblent
avoir gardé le plus longtemps leurs privilèges.
.
Paule Salomon
"La femme solaire"
.

vendredi 23 août 2013

ISIS L'ETERNELLE

Isis allaitant son fils Horus

Un mythe qui nous concerne aujourd'hui
plus que jamais...
et à propos duquel Florence Quentin
vient de publier un livre :
"Isis l'éternelle,
biographie d'un mythe féminin"

Je suis la Nature, mère des choses,
maîtresse de tous les éléments,
origine et principe des siècles, 
divinité suprême, reine des Mânes,
première entre les habitants du ciel,
type uniforme des dieux et des déesses.
C'est moi dont la volonté gouverne
les voûtes lumineuses du ciel,
les souffles salubres de l'océan,
le silence lugubre des enfers.

Puissance unique,
je suis par l'univers entier
adorée sous plusieurs formes,
avec des cérémonies diverses,
avec mille noms différents.

Les phrygiens, premiers nés sur terre,
m'appellent la déesse-mère de Pessinonte ;
les Athéniens autochtones me nomment
Minerve la Cécropienne ;
chez les habitants de l'île de Chypre,
je suis Vénus de Paphos ;
chez les Crétois armés de l'arc,
je suis Diane Dictynna ;
chez les Siciliens qui parlent trois langues,
Proserpine la Strygienne ;
chez les habitants d'Eleusis, l'antique Cérès.
Les uns m'appellent Junon, d'autres Bellone;
ceux-ci Hécate, ceux-là la déesse Ramonte.

Mais ceux qui, les premiers,
 sont éclairés par les rayons du soleil naissant,
les peuples d'Ethiopie, de l'Asie et les Egyptiens,
puissants par leur antique savoir, 
ceux-là me rendent mon véritable culte
et m'appellent de mon vrai nom :
la reine Isis.
.
Apulée
"Métamorphoses"
.
Vierge noire
image ici

ISIS LA GRANDE

« Je suis tout ce qui a été, qui est et qui sera,
et mon voile, aucun mortel ne l'a encore soulevé. »

Isis et Osiris, 9
.
La figure d'Isis atteignit l'universalité
dans la période héllénistique ;
elle assimila la totalité des autres déesses :
Déméter, Héra, Aphrodite,
Astarté la phénicienne, Anahita la Perse...
ses statues étaient des synthèses
d'Hera et d'Aphrodite,
mère, épouse, amante,
"Une et Tout".
.
Isis avait inventé l'agriculture, les lois
et les techniques de guérison.
En son nom, les femmes égyptiennes
avaient la prééminence sur les hommes
qui promettaient dans le contrat de mariage
d'obéir à leurs épouses.
La transmission des biens par héritage
se faisait par les femmes.
(société matrilinéaire)
.
Paule Salomon
"La femme solaire"
.
Statuette Isis  du trésor de Toutankhamon

VISAGES DU FEMININ SACRE


Un exposé très complet de Michel Cazenave.
.
Au cours des siècles et suivant les peuples,
la Déesse a pris de nombreux visages
et de nombreux noms :
Eve, Lilith,
Inanna, Ishtar, Astarté
Hathor, Sekhmet, Bastet, Isis
Héra, Artémis, Déméter
Hécate, Vénus, Aphrodite,
Epona, Brigid, Cerridwen, Dana
la femme Bison blanc,
Kali, Shakti,
"Notre-Dame", Marie...
Il s'agit là des différentes facettes
d'un même Féminin Sacré.


Ce Féminin Sacré,
lié aux mystères de la Vie et de la Nature,
 ne peut mourir...
Parfois défiguré, parfois affadi,
parfois rayonnant,
il revient encore et toujours...
car il vit "en nous".
.
La Licorne
.

jeudi 22 août 2013

DENIGREMENT



La sagesse traditionnelle nous apprend 
que la triple déesse fut honorée
en remontant aussi loin que 25000 ans
avant l'ère chrétienne.
C'est seulement dans les deux mille dernières années (*),
sous la gouvernance patriarcale,
que la déesse et tout ce qui est associé au Féminin
(intuition, émotions et cycles rythmiques)
furent dénigrés.
Ces qualités, pourtant, sont essentielles
pour le voyage de l'âme,
quel que soit notre sexe.
.
Christine R.Page
"Le retour du Féminin"
.

(*) Personnellement, je dirais plutôt
les cinq ou six  mille dernières années...
.





mercredi 21 août 2013

CYCLE VIE-MORT-RENAISSANCE


image ici

L'amour est polarité, la force qui unifie l'univers.

Le monde n'a pas été créé jadis à un moment précis.
La création se fait à chaque instant, pour chaque être vivant.
Elle se manifeste aussi dans le cycle des saisons
qui fait tourner la roue de l'année.

C'est un stade du cycle, qui conduit à la renaissance.
Après la mort, l'âme reste dans le "pays de l'été",
au pays de l'éternelle jeunesse,
où elle est rajeunie et rénovée
pour préparer son retour.

Bientôt elle quittera les ors de l'été
pour les eaux du Léthé, le fleuve d'oubli.
Ainsi lavée, l'âme peut renaître.
Sans mémoire.

La renaissance est un immense cadeau de la  Déesse,
qui est manifeste dans le monde réel.
La vie et le monde ne sont pas séparés de la Déesse,
la vie est une grande merveille.

Et la mort est sa soeur jumelle.
Elle n'a rien d'effrayant.
Seule disparaît l'enveloppe physique,
chrysalide de l'âme avant une nouvelle vie.
.
Texte ici
.
Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
.
Victor Hugo
.


mardi 20 août 2013

METAMORPHOSES

photo personnelle

Tout dans l'univers subit la loi du changement,
de la métamorphose.
Rien n'est jamais exclu du Grand jeu tournoyant,
mis définitivement en exil.

Les choses naissent, grandissent,
disparaissent et reviennent,
 avec le même mouvement infini d'amour.

Rien n'est jamais brisé, séparé.
Les choses se parlent éternellement,
sans tenir compte du temps et de l'espace.
.
La mort ne quitte pas le cycle de la grande nature.
Considère-la comme un éternel retour.
.
.
Le défunt accomplit une mue spirituelle,
comme le serpent du désert
qui abandonne sa peau ancienne,
morte et désséchée,
et qui retrouve un corps nouveau.
.
Sagesse amérindienne
.

CYCLE DE LA VIE

photo personnelle

Une chose est certaine :
le culte de la Déesse Mère est centré sur les mystères,
sur ce cycle Vie/Mort/Renaissance
qui est au cœur de toute interrogation métaphysique
depuis la nuit de temps.

Et ce sont ces mystères qu’il convient d’aborder
avec respect, avec audace et innocence
en tentant de recourir à l’intuition sacrée,
à cette « ignorance » à laquelle nous ne savons pas
faire suffisamment confiance.
.
Joëlle de Gravelaine
.
image ici

lundi 19 août 2013

VIE-MORT-VIE


La Femme Sauvage est notre plus vieille ancêtre.
Elle est là en chacune de nous.
Peut-être l’a-t-on laissée partir.
Il n’est jamais trop tard pour la rappeler à nous.
Cette vieille est le cycle de Vie-Mort-Vie.

Je sais, il est difficile de concevoir
que ce qui est vivant doit mourir
et que ce qui est mort peut renaître.
Pourtant, c’est le cycle auquel chacune de nous,
chaque chose est soumise.
Il faut laisser mourir ce qui doit mourir
et permettre de vivre à ce qui doit vivre.
.
A propos de 
.

.

La nature de Vie/Mort/Vie est un cycle d'animation,
de développement, de déclin, de mort,
toujours suivi de réanimation.

Il affecte la vie physique et la vie psychique
sous tous ses aspects.

Tout - le soleil, les novas, la lune,
comme les affaires des hommes
et  des créatures les plus minuscules,
tels les cellules et les atomes - y est soumis.
.
Clarissa Pinkola Estes
.

dimanche 18 août 2013

LE FEMININ ORIGINEL

Vénus de Willendorf

Au commencement était la Déesse,
elle a porté en son ventre toutes les espèces vivantes,
elle nous a donné naissance,
et nous avons grandi sur elle.

Et ceux qui meurent, c'est en son sein qu'ils reposent.
Nés de l'argile qui est la chair de la terre,
tous les vivants y retourneront.

Le culte de la Déesse-Mère fut longtemps
la seule religion connue.
Il se pratique encore chez la plupart des peuples premiers,
mais sous la forme du respect envers ce qui vit,
respect de la nature, paix avec les éléments,
empathie avec le cosmos.
.

image ici

samedi 17 août 2013

ARCHEOLOGIE

Vénus de Laussel (-25000 ans)

que c'est une Déesse Mère
que vénéraient les habitants
de cette "vieille Europe" néolithique.
Une Déesse Mère qui s'identifiait
avec le réveil périodique de la nature,
avec le printemps, avec la nature, avec l'eau.
.

Peinture Susan Seddon-Boulet

Le paganisme matriarcal (culte de la déesse-mère)
est la religion universelle qui dura le plus longtemps
dans l'histoire humaine...
Cependant les religions matriarcales
préhistoriques et antiques sont très peu évoquées
par l'archéologie et l'histoire
comparativement à l'importance
qu'elles ont en terme de durée.
... 

vendredi 16 août 2013

DEESSE-MERE


Vénus Kostienki
(-22000 ans)
image ici

Grottes, sanctuaires, figurines, rites et sépultures
procèdent, semble-t-il, de la croyance
que la source d'où jaillit la vie humaine
produit également toute vie animale et végétale ;
c'est la grande Déesse-Mère,
origine de toutes choses,
encore présente dans les périodes les plus tardives 
de la civilisation occidentale.

L'on voit ainsi que nos plus lointains ancêtres
avaient conscience que nous
et notre environnement naturel
sommes des éléments indispensables
du grand mystère de la vie et de la mort
et qu'il importe en conséquence 
de traiter avec respect les dons de la nature.
.
Riane Eisler
"Le calice et l'épée"
.

jeudi 15 août 2013

LA FEMME SOLAIRE

image ici

En se mettant à l'écoute de soi-même,
chacun, homme ou femme,
peut recevoir un écho de cette réalité profonde :
la femme est la dépositaire d'une dimension sacrée
que des siècles d'oppression ont engloutie
mais qui demande aujourd'hui à ressurgir
pour le plus grand bien de tous.
.
Paule Salomon

mercredi 14 août 2013

ENERGIE FEMININE

image ici

L’esprit féminin donne à la femme comme talent inné,
sa réceptivité.
A l’opposé, la personnalité représente
son côté actif.
De nature plus masculine,
elle est sa polarité manquante.

L’esprit féminin inspire la personnalité
comme une Gardienne du Sens,
comme Celle qui Sait ;
elle seule connaît la feuille de route
de son aventure féminine.

Il est donc juste pour une femme,
qu’elle se laisse guider par son féminin
car c’est lui qui donne le sens et montre le chemin
avant même de s'élancer vers l’extérieur.

L’énergie féminine est à l’intérieur, cachée, secrète ;
elle perçoit tout ce qu’il y a de subtil et d’essentiel
dans ce qui doit être entrepris
 Elle est le garde-fou du travail juste à accomplir
 Elle est le non-manifesté ou le "pas encore manifesté".

La personnalité, elle, agit
en fonction de ce que le féminin a senti et flairé ;
elle se place devant, face au monde, face au réel.
C’est elle qui pose les actes, réalise l’œuvre
jusqu’à ce que la tâche soit accomplie.
Elle est le manifesté, le grand jour,
la mise en forme concrète des choses.

image ici

C’est la Femme Sauvage qui sait.
C’est la Femme Active qui pose les actes.
C’est l’âme c’est-à-dire le féminin réceptif, qui sent.
C’est la personnalité c’est-à-dire le masculin actif, qui agit.
C’est la Femme Lunaire qui puise l’inspiration.
C’est la Femme Solaire qui offre ses talents au monde.
.
Monique Grande
.

mardi 13 août 2013

POUR INVOQUER L'ÂME

Sculpture Bruno Torfs

Comment invoque-t-on l'âme ?

 Les moyens sont nombreux :
on peut le faire par la méditation,
ou par le rythme de la course, des percussions,
du chant, de l'écriture, de la peinture,
en faisant de la musique,
en ayant la vision de spectacles d'une grande beauté,
par la prière, la contemplation,
le rite, le rituel, l'immobilité
et même des états d'humeur et des idées qui nous élèvent.

Ce sont là autant de façons d'en appeler à l'âme
et de la faire venir de sa demeure.
.
Clarissa Pinkola Estes
.

lundi 12 août 2013

L'ÂME FEMININE


Pour moi, tous les hommes et toutes les femmes
sont nés avec des dons.
Il n'en reste pas moins que l'on a peu décrit
la vie psychologique et la façon d'être
des femmes douées, talentueuses, créatrices.
En revanche, on a abondamment écrit sur les faiblesses
des humains en général et des femmes en particulier.
(...)
Qu'englobe donc la Femme Sauvage ?
Elle est,
tant du point de vue de la psychologie archétypale
que des anciennes traditions,
l'âme féminine.

Et pourtant, elle est plus encore.
Elle est la source du féminin.
Elle est tout ce qui est de l'ordre de l'instinct,
des mondes visible et invisible –
elle est le fondement.
Nous recevons d'elle une cellule lumineuse
où sont contenus tous les instincts,
tous les savoirs dont nous avons besoin pour vivre.
.
Clarissa Pinkola Estes
"Femmes qui courent avec les loups"
.

dimanche 11 août 2013

MERE SAUVAGE

Tableau de Susan Seddon-Boulet

En réaffirmant leur relation avec la nature sauvage,
les femmes reçoivent le don
d'une observatrice intérieure permanente,
une personne sage, visionnaire, intuitive,
un oracle, une inspiratrice,
quelqu'un qui écoute, crée, réalise, invente,
guide, suggère, qui insuffle une vie vibrante
au monde intérieur et au monde extérieur.

Quand les femmes sont dans la proximité de cette nature,
il émane d'elles une lumière.
Ce professeur sauvage, cette mère sauvage,
ce mentor sauvage soutient envers et contre tout
leur vie intérieure et extérieure.
(...)
La femme qui récupère sa nature sauvage
est comme les loups.
Elle court, danse, hurle avec eux.
Elle est débordante de vitalité, de créativité,
bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie.
.
Clarissa Pinkola Estes
.

samedi 10 août 2013

VA DANS LES BOIS, VA

image ici

Elle vit tout 
Avec son cil de loup,
Tout ce qui était vrai,
Tout ce qui était faux,
Tout ce qui se retournait contre la vie
Et tout ce qui se tournait vers la vie,
Tout ce qui ne peut se voir
Qu'à travers le regard
Qui évalue le coeur avec le coeur
Et non à la seule aune de l'esprit.

C'est ainsi qu'elle apprit que ce que l'on dit est vrai :
le loup est le plus avisé de tous.
Et si vous prêtez l'oreille,
vous entendrez que le loup, lorsqu'il hurle,
est toujours en train de poser
la question la plus importante. 
Non pas "Où est le prochain repas ?
Ni "Où est le prochain combat ?"
(...)
mais la question la plus importante
pour voir à l'intérieur, pour voir derrière,
pour estimer la valeur de tout ce qui vit,

image ici
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Ououououououh
Eeeeeeeeeeee
Laaaaaaaaaaaaam ?
Où est l'âââââme ?
Où est l'âme ?

Va dans les bois, va.
Va dans les bois, va.
Si tu ne vas pas dans les bois,
jamais rien n'arrivera,
jamais ta vie ne commencera.

Va dans les bois, va.
Va dans les bois, va.
Va dans les bois, va.
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Clarissa Pinkola Estes
"Femmes qui courent avec les loups"
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(Fin du livre)
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