C’est le fonctionnement d’un système tout entier
qui se trouve remis en cause
comme dans la légende pourtant évocatrice
en se croyant supérieur à la nature,
en se proclamant démiurge omnipotent,
l’Homme a abandonné depuis trop longtemps l’humilité
à laquelle aurait dû le contraindre
l’Histoire des civilisations passées.
Et tout cela au nom de quoi ?
Au nom de la rentabilité à tout prix,
de l’individualisme forcené, du « veau d’or »
que nous adorons depuis trop longtemps
et qui nous pousse à vendre des médicaments dangereux,
à utiliser une énergie qui nous dépasse,
à concevoir un monde rentable avant d’être humaniste,
ou juste viable.
Nous sommes actuellement parvenus
le meilleur comme le pire.
Nous avons le choix entre continuer à nous autodétruire,
ou bien de conserver ce qui est bon,
et de retirer ce qui ne l’est pas .
(...)
Il nous faut cesser de croire
que nous sommes arrivés au faîte de la civilisation,
car désormais la puissance technologique
à laquelle nous sommes parvenus
ne s’accompagne pas de sa maîtrise,
et nous sommes capables
de détruire nous-mêmes l’espèce humaine,
ce qui est bien plus grave que de conduire
à la simple décadence d’une civilisation.
.
.