n'était qu'une vaste imposture.
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Ce que nous appelons la modernité
s’est organisée selon des principes
qui en ont fait une idéologie à part entière
avec ses dogmes, ses postulats,
ses doctrines et ses credo.
Prenant appui sur le miracle industriel
avec la technologie et la science,
cette idéologie a fondé un paradigme
qui, sous l’invocation du progrès,
a donné libre cours à toute activité lucrative
sans aucune limitation.
Le monde est perçu comme un gisement de ressources
dont il faut s’emparer pour créer de la richesse monétaire.
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Ce que nous appelons la modernité
s’est organisée selon des principes
qui en ont fait une idéologie à part entière
avec ses dogmes, ses postulats,
ses doctrines et ses credo.
Prenant appui sur le miracle industriel
avec la technologie et la science,
cette idéologie a fondé un paradigme
qui, sous l’invocation du progrès,
a donné libre cours à toute activité lucrative
sans aucune limitation.
Le monde est perçu comme un gisement de ressources
dont il faut s’emparer pour créer de la richesse monétaire.
(...)
Tandis que l’humanité continue de jouer son destin
selon un scénario ambigu sur le théâtre du monde,
le caractère sensible, fragile et limité de la biosphère
n’a toujours pas été pris en compte.
Les signes avant-coureurs
d’une grande « révolte de la nature »
d’une amplitude imprévisible menace l’avenir.
Et voici la modernité face à une immense déconvenue.
Non seulement le progrès pour tous
se révèle n’avoir été qu’un mythe, un vœu pieu,
mais les dommages qui en découlent
pour l’humain et la nature
constituent une combinatoire
conduisant à l’enlisement
conduisant à l’enlisement
voire à la finitude de notre histoire.
Nous sommes pour la première fois
et comme en un ultimatum,
sommés de changer pour ne pas disparaître.
Le changement ne peut se suffire
de quelques aménagements
de quelques aménagements
de notre modèle d’existence erroné
mais d’un changement de paradigme
plaçant résolument, honnêtement,
l’humain et la nature
au cœur de nos préoccupations.
au cœur de nos préoccupations.
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