Car ce merveilleux monde sauvage
qui fut un temps le nôtre,
même si nous n'avons fait qu'en entendre parler,
en rêver ou l'apercevoir,
même si nous ne l'avons pas encore effleuré, ou à peine,
même si nous ne pensons pas lui appartenir,
son souvenir est comme un phare
qui nous guide vers notre terre
et pour le restant de nos jours.
Quand le vilain petit canard voit les cygnes traverser le ciel,
quelque chose de familier s'éveille en lui
et le souvenir de cette vision le soutiendra tout du long.
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Clarissa Pinkola Estes
"Femmes qui courent avec les loups"
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(Voir vidéo dans le billet suivant)
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Je ne sais lequel des deux est le plus émouvant du texte ou des images des oies en migration. Il faut être une licorne passionnée de la vie pour nous servir un tel ensemble.
RépondreSupprimerMerci,
Roger
C'est ce conte qui m'avait le plus émue parmi ces "femmes qui courent avec les loups", l'histoire du vilain petit canard qui retrouve sa famille à la fin, sa véritable destinée...
RépondreSupprimerla magie survient quand on comprend que C'EST REEL!
:)
C'est aussi mon préféré...le conte destiné à toutes celles (et ceux) qui recherchent leur "famille d'esprit"...
RépondreSupprimerEt tu as raison, bien qu'on en doute en voyant les années passer, ça finit par ARRIVER ! :-)
Un jour, après bien des déboires et des rejets, on comprend...et l'on sait QUI l'on est !
Roger, cette vidéo, (tirée du film de Jacques Perrin, le Peuple migrateur), m'émeut aussi profondément chaque fois que je la regarde...
RépondreSupprimerElle est de celles qui réveillent en nous quelque chose de profondément enfoui, un appel vers autre chose, vers les hauteurs, vers notre véritable liberté...
Je vous invite tous à la voir...et de préférence "en grand" !