lundi 12 septembre 2011

PRESSENTIMENT

image ici


Je suis comme un drapeau entouré de lointains.
Je pressens les vents, ils arrivent, et je dois les vivre,
tandis que les choses en bas
ne sont même pas encore remuées :
Les portes se ferment encore doucement,
et tout est calme dans les cheminées ;
Les fenêtres ne tremblent pas encore,
et lourde est encore la poussière.
Mais je sais proche les tempêtes
et je suis agité comme la mer.
.
Rainer Maria Rilke

automne 1904
.

5 commentaires:

  1. il y a fort longtemps que je ne suis venue sur les terres de la licorne...difficile de lire toutes tes publications depuis ce moment.Je suis remontée jusqu'à la mi-août et je me suis régalée! :-)

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  2. Au fait, Flo...il y a un article, dans mon blog, qui devrait t'intéresser :
    http://fabulo.blogspot.com/2010/07/de-toutes-les-couleurs.html

    Si tu as le temps, vas-y, clique sur la photo pour l'agrandir, et regarde bien...il y a là un petit détail en forme de "clin d'oeil" !

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  3. Magnifiques mots... ! ... 1904, 2011... Gardons espoir. Belle soirée, merci. brigitte

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  4. hé hé, je le connais effectivement cet auto-collant! Il n'est pas récent!
    Nous assistons souvent à Nonza à des défilés de vieilles voitures de collectionneurs, amateurs de gimbardes en tous genres réunis pour une escapades sur nos terres quelques jours!

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  5. Brigitte...
    je suis d'accord avec toi: le pressentiment n'empêche pas l'espoir...

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