nous sommes encore à l'ère du Patriarcat.
La femme aujourd'hui, au moins sur le plan des principes,
est en Occident l'égale de l'homme.
Prétendre l'inverse est même passible des tribunaux.
Si la guerre des sexes n'est plus que rarement
sous les feux de l'actualité, elle semble s'être déplacée
Si nous sommes tous (ou presque) convaincus en Occident
qu'une femme a la même importance qu'un homme,
il n'en est pas de même des valeurs du féminin.
Nous continuons, que nous soyons hommes ou femmes,
à les considérer comme secondaires voire accessoires.
Nous plaçons l'intellect sur un piédestal
au détriment de nos émotions.
Ou nous survalorisons le travail
et nous négligeons le repos.
Je pourrais également citer en guise d'exemple
la passivité ou la vulnérabilité,
quasiment devenues des insultes
alors que l'action et la force sont, elles, vénérées.
Les conséquences de ce mode de pensée
dans notre vie quotidienne et pour la planète,
sont considérables.
La guerre entre les valeurs
du masculin et du féminin
du masculin et du féminin
continue donc, souterraine,
à l'intérieur de nous-mêmes.
à l'intérieur de nous-mêmes.
Et à l'ère du Patriarcat, devinez qui l'emporte ?
Comme pour ces femmes et ces hommes hyperactifs,
obnubilés par les chiffres, le résultat et l'efficacité,
qui ne laissent aucune place au repos,
à ce qu'ils ressentent, encore moins à leur intériorité.
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Valérie Colin-Simard
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