Beaucoup d’auteurs ou de conférenciers
parlent de réconcilier le masculin et le féminin.
Les mythes me proposent autre chose, d’ordre vertical :
l’union entre ma nature mortelle, humaine
et ma nature immortelle, divine.
Cette tâche qui nous est impartie
ouvre une blessure en nous,
nous rappelant une blessure ancienne, ontologique.
Or, précisément, profondément, cette blessure
est ce par quoi le fini peut s’ouvrir à l’infini.
Aussi, je trouve beau de se sentir blessé,
c’est-à-dire imparfait, en marche, empli de soif...
.
.
Annick de Souzenelle parle de l'homme coupé en deux...C'est à force de souffrir que nous décidons enfin d'ouvrir les yeux, de nous relever comme véritablement humain, entier, Un...
RépondreSupprimerImparfait et parfait à la fois comme le fini s'ouvrant à l'infini.
Merci Licorne!
La blessure est une ouverture pour se guérir !
RépondreSupprimerBonne semaine.
Oui, Nout, la blessure, la "coupure" en nous est une souffrance qui nous force à...nous mettre en marche et à nous ouvrir à plus grand que nous...
RépondreSupprimerAcouphène, je vois ce que tu veux dire mais si j'ai bien compris Jacqueline Kelen, je crois que la fin de ta phrase "pour se guérir" ne lui plairait pas ! :-)
Elle dit justement le contraire : qu'il y a en nous des blessures "inguérissables", ontologiques et que ce sont ces blessures, ces imperfections qui vont nous permettre de nous "ouvrir" et d'accéder à une dimension autre, qui vont nous pousser vers l'infini...et que notre volonté -très moderne- de "tout guérir", notre soif sans fin de "bien-être", d'épanouissement personnel, est un piège qui nous ramène à notre "petit moi", à notre personnalité limitée et "fermée".