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Je considère les plaies
telles des portes célestes qui s'ouvrent.
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Angelus Silesius
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L'erreur est de croire que ce monde est clos
alors que ce sont nos perceptions, nos propres limites
qui nous empêchent de discerner
toutes les autres Sphères de l'invisible.
Parfois, sous le coup d'une douleur,
par la grâce d'un émerveillement,
une échancrure se produit qui déchire notre opacité
et permet d'aller voir de l'autre côté ;
une brèche par laquelle la Lumière peut nous toucher.
Pour les gnostiques, les étoiles du ciel
figurent autant de trouées,
autant de passages pour la remontée de l'âme.
(...)
L'homme n'a pas d'autre choix
que de s'étioler ou de s'étoiler.
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Jacqueline Kelen
"Divine blessure"
Décidément, cette chère Jacqueline nous inspire !
RépondreSupprimerJe l'ai découverte chez Nout, et depuis je cherche tout ce qui peut se lire d'elle. Cette idée de la blessure comme une brèche qui laisse entrer le divin en nous a complètement renversé mon regard sur la question de la guérison de la seule blessure qui compte, celle d'amour ... Du coup, je regarde la mienne avec plus de tendresse, et une nouvelle curiosité.
Encore des mots que j'aime...
RépondreSupprimer"L'homme n'a pas d'autre choix
que de s'étioler ou de s'étoiler",
comme c'est joliment dit...
Magnifique !
RépondreSupprimerQuel délice !
comme l'amertume du café noir ...