Un homme à qui suffisent quelques arbres,
un oiseau qui passe, la couleur des choses,
l'habitude d'un chemin,
pour éprouver du contentement à exister,
est un homme privilégié,
car il sait d'expérience que le bonheur
n'est pas dans la possession des choses,
ni dans la domination des êtres,
mais dans la dépossession de soi.
Et c'est pour cela qu'il éprouve
une dilatation du coeur et de l'âme.
.
Jean Sulivan
.
Je pense que nous appartenons à la même race : quelques arbres, des herbes, le chant des oiseaux : cela suffit à dilater mon coeur et mon âme !
RépondreSupprimerTrès beau dimanche !
Très beau, et tellement vrai...
RépondreSupprimerHeureuse de cette douce complicité littéraire ! :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse