jeudi 31 mars 2011

RUINES MONSTRUEUSES


Je ne parviens pas à haïr les hommes.
Je continue à tout regarder en face.
Je ne me sauve devant rien.
Je cherche à comprendre les pires exactions.
J'essaie toujours de retrouver la trace de l'homme
dans sa nudité, sa fragilité,
enseveli parmi les ruines monstrueuses
de ses actes absurdes.
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Etty Hillesum
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2 commentaires:

  1. On ne peut haïr ce qui fait partie de soi et l'humanité qu'on le veuille ou non n'est en rien séparée de soi. Lorsqu'on découvre le meilleur en soi alors on le devine chez les autres!

    Merci!

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  2. Oui...et si l'on aime ou hait quelque chose chez l'autre, c'est que ce "quelque chose" résonne avec la même chose en nous...donc que l'horreur ou la merveille qui nous fait réagir existe AUSSI en nous.

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