avec le 21 décembre 2012 :
cette date marquant la fin d'un cycle temporel,
cette date marquant la fin d'un cycle temporel,
Et si plutôt que la fin du monde,
c'était "la fin d'un monde",
la fin d'un monde inique, aveugle et borné ?
Et si, sous des dehors de "crise",
tout commençait vraiment
.
Si c'était le moment où,
sous nos yeux,
un "nouveau monde",
commençait à éclore ?
Et si, grâce à la prise de conscience de chacun,
nous pouvions enfin laisser derrière nous
la "gangue de plomb" du passé
et nous diriger vers un monde plus beau,
plus juste ...et plus libre ?
.
Si c'était le moment où,
sous nos yeux,
un "nouveau monde",
commençait à éclore ?
Et si, grâce à la prise de conscience de chacun,
nous pouvions enfin laisser derrière nous
la "gangue de plomb" du passé
et nous diriger vers un monde plus beau,
plus juste ...et plus libre ?
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La Licorne
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"Freedom" : sculpture de Zenos Frudakis
"Freedom" : sculpture de Zenos Frudakis
Chacun de nous peut changer le monde,
même s’il n’a aucun pouvoir,
même s’il n’a pas la moindre importance,
chacun de nous peut changer le monde.
.
Vàclav Havel
auteur, dramaturge, homme d’état
.
je le pense aussi, cette période de récession amène à une prise de conscience : se contenter de l'essentiel, retrouver les apports de la débrouille, de l'entraide , le recyclage et réemploi différent d'objets et vêtements.. il y a un peu du souffle des 70' dans cette redécouverte du plaisir de "faire soi-même" , de partager ses compétence avec d'autres , d’échanger..
RépondreSupprimerl'humain peut avoir du sens à nouveau..
Oui...la "sobriété heureuse", c'est un peu ça...et c'est proche de l'esprit des années soixante-dix, je suis d'accord...
RépondreSupprimerBeaucoup de "graines" ont été semées à ce moment-là...et sans doute fleurissent-elles maintenant... :-)
Personnellement, je crois que tous les petits gestes ont une influence...mais je crois aussi que le plus important est le "changement de conscience"...
Cette image d'évasion est superbe.
RépondreSupprimerOui, il y a certainement un changement "qualitatif" dans le monde qui se construit en ce moment. Fin, commencement, les deux vont ensemble. Excuse moi de ne pas être plus active mais j'ai des problèmes de vue. Amitiés.
RépondreSupprimerJe t'envoie mes meilleures pensées, Ariaga...bon rétablissement et on ne peut pas être toujours "active", tu sais...personne ne t'en voudra de prendre le temps de te reposer...
SupprimerLa citation de Vàclav Havel demande a être prise au sérieux. Si nous pouvions œuvrer chacun selon ses moyens pour une plus grande solidarité...
RépondreSupprimerMagnifique sculpture de Zenos Frudakis !!!
Merci La Licorne pour Jacques Higelin ! :-)
Voici une réflexion de Jung qui me semble tout à fait convenir à illustrer les effets produits sur le collectif par les prises de conscience individuelles :
RépondreSupprimer« Plus on prend conscience de soi-même, grâce à la connaissance que l'on en acquiert petit à petit, et grâce aux rectifications de comportement qui en découlent, plus s'amincit et disparaît la couche de l'inconscient personnel déposée, tel un limon, sur l'inconscient col-lectif. En suivant pas à pas cette évolution, se crée petit à petit un conscient qui n'est plus emprisonné dans le monde mesquin, étroitement personnel et susceptible du Moi, mais qui participe de plus en plus au vaste monde des choses. Ce conscient élargi se distancera peu à peu de cet écheveau égoïste el ombrageux de souhaits personnels, d'appréhensions, d'espoirs et d'ambitions, toutes tendances qui devraient trouver dans l'être des compensations ou même des rectifications, grâce aux tendances personnelles, opposées et inconscientes. Ce conscient renouvelé deviendra un foyer relationnel, une fonction jetant une passerelle vers l'objet et le monde des choses, qui impliquera et intégrera l'individu dans une communauté indissoluble avec le monde, communauté où l'être se sent engagé et responsable. Les complications humaines qui se produisent alors, dès que l'individu est parvenu à ce stade de son évolution, ne sont plus de vulgaires conflits de désirs égoïstement personnels, mais elles concernent de» difficultés regardant tout un chacun. Sur ce plan, il s'agit en définitive de problèmes collectifs qui mobilisent l'inconscient collectif, car la compensation qu'ils nécessitent est d'ordre non plus personnel, mais collectif. Nous pouvons alors constater que l'inconscient de l'individu produit des contenus qui ne sont pas seulement valables pour le sujet lui-même, mais aussi pour beaucoup d'êtres et peut-être bien pour presque tous. » C.G.Jung, "Dialectique du moi et de l’inconscient", chapitre : La fonction de l’inconscient – Éditions Gallimard
Amezeg
Oui Amezeg...si l'on élargit la prise de conscience de soi (de Soi?), on finit par toucher à cette partie qui est commune à tous...parce qu'au fond, nous ne sommes pas, psychiquement, "séparés" !
RépondreSupprimerEt c'est aussi pour cela qu'en réglant nos propres problèmes, nous contribuons à régler les problèmes collectifs...
Pour changer le monde, "clean your own corner" !
Et ce qui se passe, c'est qu'il est possible qu'à l'heure actuelle, suffisamment de gens ayant "évolué" individuellement, le changement "global" devienne possible...
De nombreux signes, en tout cas, semblent le montrer... :-)
Puissent tes paroles être vraies. J'aspire à un autre monde et , comme toi, je crois qu'il est entrain de naître sous nos yeux.
RépondreSupprimerLa transformation risque d'être un peu difficile.
Oui, La Licorne.
RépondreSupprimerSi tu veux changer le monde, commence par............par toi-même, dit l’antique sagesse.
Le pouvoir et l’amour s’excluent l’un l’autre.
C’est le passage du premier au second qui représente le véritable changement, au niveau individuel comme au niveau collectif. Ainsi faut-il sans doute se dépouiller même du vouloir/désir personnel (ego) de changement et parvenir au point où "il suffit" d’aimer la totalité de ce qui est.
Si l’on " répand la bonne parole" à partir de ce point, la parole est ce qu’elle doit être. Si cette parole ne prend pas là sa source, qu’est-elle à vrai dire ?
Amezeg
Je n'aurais pas dit mieux, Amezeg...
RépondreSupprimerCela rejoint le paradoxe suivant : c'est en acceptant "ce qui est" que le changement devient possible...
Quelle sculpture magnifique, je suis même allée voir sur le net où elle se trouvait (à Philadelphie) !
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