« Il faut de l'ego pour réussir dans la vie. »
Il y a confusion : pour bien vivre,
il faut de l'amour de soi, et c'est très différent.
L'ego est une image de nous-mêmes,
fausse et réductrice,
avec ses peurs, ses angoisses et ses certitudes.
Il est le fruit de notre éducation et de la société,
et il constitue un rempart
nous empêchant de toucher à notre essence,
à ce souffle qui nous anime.
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Patricia Darré
"Les lumières de l'invisible"
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Très belle et vraie nuance.
RépondreSupprimerL'amour de soi est une "clé" me semble-t-il...on ne dit pas assez qu'il est impossible d'aimer autrui si l'on ne s'aime pas soi-même et si l'on n'est pas "bon" envers soi-même...
SupprimerToute notre éducation nous conduit à être au contraire "dur" et "exigeant" envers soi...et du coup, on l'est aussi envers les autres...on devient "intraitable" et "jugeant"...
Pourtant, Jésus disait déjà : "Aime ton prochain COMME toi-même" !!!!
C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup? J'ai toujours pensé que l'égo était un miroir déformant qui entretenait une certaine illusion qui nous empêchait de voir la vraie vie.
RépondreSupprimerOui...je vois ça aussi comme ça, daniel !
RépondreSupprimerIl y a plein de façons de définir l'ego, mais ici, il est défini comme "ce que nous croyons être"...
Ce "personnage" construit par notre histoire et notre conditionnement (familial, culturel...) nous "protège" d'une certaine façon...mais, surtout, nous limite.
Nous en arrivons à "rester enfermés" dans la prison que nous nous sommes forgés...et nous nous interdisons l'accès aux parties plus vastes et plus libres de nous...
Bref, nous vivons dans une toute petite partie de notre être véritable...un peu comme si nous avions une très grande maison et que nous vivions dans la plus petite pièce parce que, n'en étant jamais sortis, nous nous sommes convaincus qu'il n'y avait pas d'autres pièces !
Et là, il s'agit bien d'une illusion...et d'une incapacité à atteindre la "vraie vie", beaucoup plus vaste...et plus mystérieuse...traversée par un "souffle" plus grand...
Nous sommes vraiment comme des chenilles "enfermées" dans un "cocon" et qui doivent un jour "casser cette carapace protectrice" pour déployer enfin leurs ailes...
C'est comme cela que je ressens aussi les effets de l'ego. Cela peut parfois aller jusqu'à l'aveuglement......Tes mots sont importants et intéressants.
RépondreSupprimerSur le même thème, je viens de lire cette phrase de Denis Marquet que je trouve très juste :
RépondreSupprimer"Depuis le ventre maternel, ce qui protège un être est toujours aussi sa prison."
Bonne journée à toi !