Débarrassés du fardeau des cieux théologiques,
il n'y a plus pour nous ni limites, ni termes,
ni barrières, ni murailles qui nous séparent
de l'univers infini des choses.
Désormais, j'ouvre mes ailes, je fends les cieux,
j'embrasse l'infini
et tandis que je m'élève d'un globe à l'autre
et que je pénètre dans les champs éthérés,
je laisse derrière moi
ce que les autres entrevoient à peine.
.
"L'Infini, l'Univers et les Mondes"
(1584)
.
J'ignorais qu'il écrivît si bien, cet homme magnifique de courage et d'intelligence. Tu me donnes envie d'aller le lire pour célébrer sa mémoire, élever ma pensée, oublier la folie des religions et de toutes les aliénations qui s'y substituent insidieusement.
RépondreSupprimerC'est ça, il faut le lire !
RépondreSupprimerEn général, on se contente de révérer sa mémoire et son combat contre l'obscurantisme, mais personne ne le lit !
Je crois que plusieurs de ses livres ont été réédités récemment...et ils sont loin d'être "dépassés", certaines de ses conclusions gênent encore aujourd'hui.
Il défendait, par exemple, l'idée qu'il existait une infinité de mondes, tous...habités.
Exit la suprématie de l'homme sur l'univers !