Voilà un texte de F. Capra
qui analyse assez bien, je trouve,
les sources profondes
du "morcellement de la réalité" :
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image ici
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Le fameux adage cartésien
qui analyse assez bien, je trouve,
les sources profondes
du "morcellement de la réalité" :
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image ici
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Le fameux adage cartésien
"cogito ergo sum",
"je pense donc je suis",
"je pense donc je suis",
a conduit l'homme occidental
à s'identifier à sa conscience,
à s'identifier à sa conscience,
au lieu de considérer l'ensemble
de son organisme.
de son organisme.
Une conséquence du dualisme cartésien
est que la plupart des individus se perçoivent
comme des sujets isolés
existant "à l'intérieur" de leur corps.
Séparée du corps,
la conscience se voit investie
la conscience se voit investie
de la mission illusoire de le contrôler,
causant ainsi un conflit apparent
entre la volonté consciente
et les instincts inconscients.
et les instincts inconscients.
Chaque individu se décompose dès lors
en un grand nombre d'éléments,
selon ses activités, talents,
sentiments, croyances...etc;
sentiments, croyances...etc;
De là des conflits sans fin
générateurs de confusion métaphysique
et de frustration.
et de frustration.
Cette fragmentation de l'homme
reflète sa vision du monde "extérieur",
perçu comme une multitude
d'évènements et d'objets séparés.
L'environnement naturel est traité
comme s'il consistait en éléments distincts
Cette vison fragmentée s'étend à la société
que l'on divise en différentes nations, races,
religions et groupes politiques.
La croyance que tous ces fragments
- en nous-mêmes, dans notre environnement
et dans notre société - sont réellement séparés
peut être considérée comme la raison essentielle
des séries présentes de crises sociales,
écologiques et culturelles.
Une telle croyance nous a éloignés
de la nature et de nos semblables.
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"Le tao de la physique"
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