Dès le matin, par mes grand’routes coutumières
Qui traversent champs et vergers,
Je suis parti clair et léger,
Le corps enveloppé de vent et de lumière.
Je vais, je ne sais où. Je vais, je suis heureux ;
C’est fête et joie en ma poitrine ;
Que m’importent droits et doctrines,
Le caillou sonne et luit sous mes talons poudreux ;
Je marche avec l’orgueil d’aimer l’air et la terre,
D’être immense et d’être fou
Et de mêler le monde et tout
A cet enivrement de vie élémentaire.
Emile Verhaeren
« Les forces tumultueuses »
Soyons gais, soyons fous...
RépondreSupprimerIl m'est arrivé de ressentir la même chose.
RépondreSupprimerEt ça m'arrive souvent aussi ... :-)
SupprimerBonne journée, Daniel !
un joli poème et se sentir bien dans sa peau quel bonheur
RépondreSupprimerMagnifique poésie...
RépondreSupprimerEt quelle superbe photo... qui nous emmène...
Bises la Licorne !