Vous avez plusieurs façons de voir le soleil.
La voie scientifique vous met entre les mains
des documents extrêmement nombreux,
de plus en plus précis,
qu’il vous faudra plus qu’une vie pour lire.
Et puis, vous avez l’autre voie.
Vous regardez autour de vous, vous voyez un pissenlit,
et là, vous savez ce qu’il en est du soleil.
Parce que la structure est la même.
Le pissenlit, à mon sens,
est comme un petit frère égaré du soleil.
Il aime tellement son grand frère,
qu’il s’est mis à lui ressembler.
Dans l’infime, vous avez l’immense.
La contemplation vous donne
ce que l’information ne vous donnera jamais.
La contemplation a besoin de s’appuyer
sur du très peu, du très simple.
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Il y a toujours un soleil quelque part même dans les yeux d'un chat !!!!
RépondreSupprimerLa fleur du pissenlit vue par Bobin est si poétique !!!
Les mots de Christian Bobin... tout simplement lumineux ! :-)
RépondreSupprimerBon week-end à toi, La Licorne.
Que c'est bien écrit et comme d'habitude Bobin nous enchante par ses mots
RépondreSupprimerJe vais inventer un proverbe exprès pour toi, La Licorne :
RépondreSupprimerQui, en décembre, photographie un pissenlit, fera sien du soleil pour l'an qui vient !!
(wowwwww...... je vais faire ça quand je serai grande, tiens... proverbiste !! :-)))))