témoigne de l'actualisation de ce récit (déluge),
la confusion règne en effet d'autant plus
qu'un clivage se creuse au coeur de l'humanité ;
Il est en résonance quasi complète
avec celui que j'exprimais plus haut,
d'un côté se tiennent ceux, hommes et femmes,
qui ne regardent encore qu'au-dehors,
dans la plaine de Shinéar, à leurs yeux normative en soi ;
de l'autre côté ceux qui se retournent vers l'orient.
Les premiers se débattent
dans un déluge de violence
dans un déluge de violence
et ne savent qu'y survivre
en radicalisant à l'extrême,
en radicalisant à l'extrême,
dans la terreur d'une quelconque dé-sécurisation,
les vieux schémas masculinisés
des éthiques religieuses, politiques, sociales, etc....
Les seconds, parce qu'ils acceptent
de mourir à ces valeurs passées,
commencent à vivre.
C'est en se mesurant à leurs monstres marins que,
tel Noé, tel Jonas aussi, ils remontent des ténèbres
dans une intelligence neuve.
La confusion règne, c'est vrai,
car l'intelligence neuve au coeur des vieilles valeurs
n'a pas force suffisante de levain
pour faire lever la pâte tout entière
et ne peut faire valoir encore un autre paradigme,
mais elle témoigne d'une aurore dans l'Arche.
.
Annick De Souzenelle
"Le féminin de l'être"
image ici
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