photo personnelle
A vous je veux dédier mon tout premier sonnet
Vous qui vous reposez, vous qui ne faites plus
Que dormir sous les fleurs, embrassant l'inconnu
Parents, voisins, amis, vous tous que j'ai aimés
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Vos ombres se découpent, si claires en ma mémoire
Que parfois j'en oublie votre nouvelle adresse...
Je délaisse votre tombe, c'est vrai, je le confesse
Veuillez me pardonner, je n'aime pas les trous noirs
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Je préfère de beaucoup votre image vivante
La seule que je connaisse, silhouette dansante
Qui fit trois petits tours avant de s'envoler
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Et bien que vous ayez un petit peu d'avance
Je vous dis "à bientôt", car les grandes vacances
Pour moi aussi viendront et je vous rejoindrai...
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Un immense et très sincère BRAVO pour ce texte qui parle de l'absence avec tant de gaieté: j'aime, j'aime, j'aime car cela correspond à ce que je ressens quand je pense à "mes" morts!
RépondreSupprimerBises d'Ep'
Un sonnet tristounet mais de belle facture.
RépondreSupprimerLes grandes vacances, c'est très bien, mais rappelle-toi, on s'ennuyait un peu.
Si toi, Olivier, tu le trouves tristounet, mon sonnet et qu'Epamin' le trouve plein de gaieté, j'en conclus qu'il est "entre les deux" !
RépondreSupprimerJoyeusement triste ou tristement joyeux...
En tout cas, quand je l'ai écrit (il y a quelque temps déjà), je n'avais pas le coeur lourd mais plutôt léger...
Olivier, les grandes vacances, ce n'est pas toujours "vide"...elles peuvent être pleines d'aventures aussi...
RépondreSupprimerEt puis, après, vient toujours la rentrée ! ;-)
Quelle réussite que ce premier sonnet. C'est un intense et émouvant hommage à tous ceux qui nous ont quittés. Merci.
RépondreSupprimerBises