Puisque le vin est tiré...
je vous en offre une bouteille , et même deux...
La première vient de Saint-Emilion (voir reflet)
et la deuxième est un célèbre poème de Rabelais,
poème dont la forme est tout à fait adaptée...au contenu.
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A la vôtre !
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photo personnelle
photo personnelle
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O Bouteille,
Pleine toute
De mystères,
D'une oreille
Je t'écoute :
Ne diffère,
Et le mot profère
Auquel pend mon cœur
En la tant divine liqueur,
Qui est dedans tes flancs reclose,
Bacchus, qui fut d'Inde vainqueur,
Tient toute vérité enclose.
Vin tant divin, loin de toi est forclose
Toute mensonge et toute tromperie.
En joie soit l'aire de Noach close,
Lequel de toi nous fit la tempérie.
Sonne le beau mot, je t'en prie,
Qui me doit ôter de misère.
Ainsi ne se perde une goutte
De toi, soit blanche ou soit vermeille.
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Rabelais
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A ta santé... en attendant les chatons !
RépondreSupprimerA la dive bouteille il convient de lever nos verres... Ce texte de Rabelais me plonge dans des souvenirs émus de seconde.
RépondreSupprimerBonne dégustation !
En fait, Rabelais mérite d'être relu...bien après la seconde.
RépondreSupprimerUne seconde et même une troisième fois si l'on veut en tirer la "substantifique moëlle" (ou le substantifique nectar, en l'occurence) !
Déja que tu voyais double...
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