Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes
je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville
Le chemin de cette ville n'a pas de fin
Va, perds tout ce que tu as, c'est cela qui est le tout.
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Rûmi
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cette pensée rejoint celles qui me sont venues , lors de la lecture que je viens de faire : un livre très vieux, retrouvé dans un vide grenier, lu déjà lors de mon adolescence, mais que j'ai redécouvert avec émerveillement "pavillon de femmes" de Pearl buck : La lente et progressive transformation intérieure de Mme Wu au contact des enseignements du frère André , mystique renégat , rejeté par une communauté conformiste , le tout , dans ce contexte de bouleversements mondiaux... hors toute vision " bondieusarde " de quelque obédience que ce soit , ce roman ,nullement désuet ou poussiéreux est un splendide hymne à la liberté , intrinsèque à tout être humain, .. j'en suis encore toute bouleversée..
RépondreSupprimerJe ne rangerais pas non plus les livres de Pearl Buck dans les livres désuets...cette auteur(e) a été un des "coups de coeur" de mon adolescence : je l'ai lue et relue (au moins une dizaine de ses livres) et à chaque fois, c'était un bonheur. Elle a une vraie puissance d'écriture et traite, au travers de la culture chinoise, de thèmes universels.
RépondreSupprimerMais je ne me souviens pas du contenu de cet ouvrage en particulier, bien que le titre me soit familier...je vais aller voir si je l'ai dans ma bibliothèque. Il mérite peut-être bien que je le "dépoussière" ! :-)
Merci Croukougnouche, de ce partage...