Seules deux options s'offrent à eux,
il leur faut aller à droite ou à gauche,
si seulement la vie pouvait être aussi nette,
et les choix aussi déterminants.
[...]
L'homme ne saurait éternellement s'autoriser
les regrets et les pleurs,
il lui faut parfois se contenter de vivre, s'y appliquer,
ne s'appliquer à rien d'autre qu'à éloigner la mort,
cet être noirâtre qui nous assaille perpétuellement,
sauf qu'ici, dans ce bout du monde,
elle est assurément blanche comme un linge
et se confond avec la neige.
Je ne dois pas penser à la mort,
mais me concentrer sur la marche,
il suffit de me tenir droit,
de ne pas tomber.
.
J.K. Stefansson
"La tristesse des anges"
"La tristesse des anges"
.
"Ne s'appliquer à rien d'autre qu'à éloigner la mort..."
RépondreSupprimerCette phrase m'étonne beaucoup.
La mort est la sœur jumelle de la vie, elle nous permet de la magnifier.
On ne les sépare pas non plus, puisqu'elle sont sœurs jumelles...
Du moins, c'est ce que je crois...
Bon week-end sous la lumière.
Oui, elles sont soeurs jumelles...et je crois que ce qu'on appelle la mort est aussi la Vie...mais la "Vie invisible"...
SupprimerCeci dit, quand on est face à l'éventualité de la mort et au "réflexe de survie" qui survient alors...on comprend sans peine la citation de Stefansson...et on n'a plus trop envie de philosopher...