L’idéal est de pouvoir agir à sa propre cadence.
Nous sommes souverains dans notre espace privé
où notre libre arbitre peut s’exercer librement.
Dans l’espace social, nous avons une fonction
et sommes obligés de composer avec les autres.
C’est là que nous sommes entraînés
dans la cadence générale,
dans la cadence générale,
les trains ne pouvant adapter leurs horaires
à notre convenance !
à notre convenance !
Même notre respiration est devenue
si haute et si haletante
si haute et si haletante
qu’elle témoigne du stress et de l’angoisse
omniprésents en nous.
omniprésents en nous.
Etre lent n’est pas un but en soi.
L’important est de retrouver une maîtrise
sur sa propre existence
sur sa propre existence
et un rythme proche de nos cadences naturelles.
La sottise de l’humanité est d’accepter
cette frénésie comme une norme.
Pour nous y conditionner, le système gratifie la “réussite”
de ceux qui offrent leur vie pour servir ce dogme.
Quand je vois la manière dont la publicité vend du rêve
et joue sur des simagrées, des symboles de beauté,
de liberté, d’érotisme, etc.,
cela me donnerait envie de porter plainte
pour tentative de crétinisation de ma personne !
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Pierre Rabhi
Interview complète ici
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On ne peut qu'adhérer à ces sages réflexions.
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