Tu avais en toi une image de la vie,
une croyance, une exigence,
une croyance, une exigence,
tu étais prêt à des exploits, des souffrances,
des sacrifices;
des sacrifices;
et puis, peu à peu, tu remarquas
que le monde n'exigeait de toi
que le monde n'exigeait de toi
aucun exploit et aucun sacrifice,
que la vie n'est pas une épopée héroïque
avec des rôles en vedette,
avec des rôles en vedette,
mais une cuisine bourgeoise,
où l'on se contente de boire et de manger,
où l'on se contente de boire et de manger,
de prendre un café, de tricoter des bas,
de jouer aux cartes et d'écouter la T.S.F.
Et celui qui veut et qui a en lui autre chose :
l'héroïque, le beau, l'adoration des grands poètes,
la piété pour les saints,
n'est qu'un imbécile et un don Quichotte.
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Hermann Hesse
"Le loup des steppes"
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Vivent tous les clones del grande Quijote !
RépondreSupprimerHesse a du écouter "Le bagad de Lann Bihoué" en écrivant ça...... (ou est-ce Souchon qui a lu Hesse pour l'écrire ?? Pffffff........ Faut encore que je fasse des recherches ;-))
RépondreSupprimer:-)
SupprimerExcuse-moi, je ne sais plus compter...c'était "un billet plus loin"...
Si la fidélité à soi-même se paye de passer pour un imbécile aux yeux du plus grand nombre, c'est un petit prix. Heureusement qu'il y a des Don Quichotte...
RépondreSupprimerAux yeux du plus grand nombre, ça se vit encore bien...
SupprimerLe problème commence quand c'est "aux yeux de tous"...
dans la vie on fait ce qu'on peut pour rendre le monde plus beau mais personne n'exige qu'on le fasse, c'est un choix personnel d'agir ou pas
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