J'ai cru voir paître, vers le soir,
Une brebis dans la nuée...
Et, si je n’eus pas la berlue
Le vieux berger au front chenu,
Aux sourcils drus, m’est apparu,
Scrutant sans doute, pour la trouver,
Les pâturages veloutés
Où la belle s’était attardée.
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Amezeg
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Merci La Licorne ! :-)
RépondreSupprimerC’est tout à fait ça ! Sauf une petite virgule qui manque après berlue. Est-elle tombée entre deux nuages ou fut-elle broutée par la brebis insatiable... ?
Amezeg
Merci , Amezeg, de veiller à ce que les points soient sur les I, et les virgules à leur place...
Supprimerje ne sais pas où est passée la virgule minuscule...ni la brebis égarée...mais soyons confiants : le ciel les retrouvera ! :-)
"Ehh Madame !! Y'a Amezeg qui dit que vous voyez pas clair !!!"
RépondreSupprimer:-)
:-)
Ce n'est pas joli joli de dénoncer ses petits camarades..., Mademoiselle Corinne:-)))
SupprimerJe crois que je vais quand même chercher où j'ai mis ces fichues lunettes...de "maîtresse"... :-)
que de choses on peut voir dans les nuages
RépondreSupprimerTrès mignonne, cette brebis, et bien à sa place parmi les moutons du ciel. Toujours aussi poète, l'ami Amezeg!
RépondreSupprimerVois-tu aussi, Michelle, comme je la vois, l’ombre d’une grande colombe se profiler dans la nuée au-dessus de la mignonne bien lainée ? Elle semble "la couver", veiller sur elle.
SupprimerAmezeg :-)
Espérons que ce ne soit pas un grand...rapace ! :-)
SupprimerChacun voit avec ses propres yeux... ;-)
SupprimerAmezeg
Comme l'avaient déjà remarqué Léonard De Vinci (http://fabulo.blogspot.fr/2009/03/leonard-de-vinci.html) et aussi Mr Rorschach, les formes un peu indéfinies sont un parfait support ...de projection !
SupprimerChacun y voit quelque chose de personnel et c'est d'ailleurs tout l'intérêt du "jeu"...
Suite à un examen attentif, je ne vois ni grand bec crochu, ni serres aiguisées, alors allons-y pour une..."colombre" ! :-)
L’observation des nuages aux formes changeantes peut nous donner l’occasion de développer notre capacité à "laisser advenir" car nous ne pouvons mettre la main sur ces vapeurs naviguant dans le ciel et il nous faut donc laisser faire, accepter d’être de simples observateurs attentifs :
RépondreSupprimer« Jung aimait laisser les choses se dérouler d’elles-mêmes. L’une de ses maximes était « Don’t interfere », et elle demeurait en honneur tant que l’attitude d’attente et d’observation pouvait se défendre sans danger. Les situations dans lesquelles « l’interférence » s’imposait comme une injonction étaient l’exception. [....................................................................]
Jung possédait un petit mortier ancien en bronze brillant qu’il utilisait comme cendrier. Il arrivait souvent qu’une allumette encore enflammée mît le feu aux détritus divers qui pouvaient se trouver dans le cendrier. Quiconque, plein de zèle, cherchait à l’éteindre se voyait remis à sa place, soit ironiquement, soit sérieusement. « Don’t interfere ! » : Jung avait deviné son caractère, car le jeu des allumettes enflammées était un test imaginé par lui dont il se servait pour mettre l’un ou l’autre de ses amis ou de ses patients à l’épreuve. » - Aniela JAFFÉ , Souvenirs des dernières années de C.G.Jung, dans : "C.G.Jung et la voie des profondeurs", Éditions La Fontaine de Pierre
Amezeg
Avons-nous le pouvoir d'"éteindre" quoi que ce soit ?
RépondreSupprimerOui, bien des choses, hélas... ! :-(
SupprimerAmezeg
On peut "éteindre" ou "étreindre" ... :-)
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