Je ne dirais pas, Amezeg, que le bourgeon "meurt", il s'épanouit et se transforme...il est l'embryon qui naît, devient enfant , puis adulte, tout à la joie de sa croissance... Même si la naissance est aussi une "petite mort", c'est un peu différent.
La Licorne, le bourgeon que tu décris "tout à la joie de sa croissance" correspond, à mon sens, à la jeune feuille. Le bourgeon, tel que je l’entendais, est la forme ou l’état qui a précédé la forme ou l’état de feuille.
Ma question est donc à rapprocher de ce que dit Karlfried Graf Dürckheim dans ton billet suivant, texte que je ne connaissais pas au moment où j’ai posté mon commentaire, mais qui fait parfaitement écho à la dite question : « Supposons maintenant que la feuille puisse avoir conscience que ce qui vit en elle n’est pas seulement la feuille mais en même temps l’arbre. Elle saurait alors que sa vie et sa mort annuelles sont un mode d’être de l’arbre. Elle serait consciente que la vie de l’arbre est en elle, que la Vie inclut non seulement sa petite vie mais sa petite mort. » .............. (et toute la suite)
Tout à fait, Amezeg...il s'agit du cycle Vie-mort-Vie... Simplement, il est rare que quelqu'un en naissant se demande :"Pourquoi moi ?"...il le fait plutôt quand il sent sa mort prochaine...
Le bourgeon se posa-t-il cette même question lorsqu’il se fit feuille ?
RépondreSupprimerAmezeg
Je ne dirais pas, Amezeg, que le bourgeon "meurt", il s'épanouit et se transforme...il est l'embryon qui naît, devient enfant , puis adulte, tout à la joie de sa croissance...
RépondreSupprimerMême si la naissance est aussi une "petite mort", c'est un peu différent.
La Licorne, le bourgeon que tu décris "tout à la joie de sa croissance" correspond, à mon sens, à la jeune feuille. Le bourgeon, tel que je l’entendais, est la forme ou l’état qui a précédé la forme ou l’état de feuille.
RépondreSupprimerMa question est donc à rapprocher de ce que dit Karlfried Graf Dürckheim dans ton billet suivant, texte que je ne connaissais pas au moment où j’ai posté mon commentaire, mais qui fait parfaitement écho à la dite question :
« Supposons maintenant que la feuille
puisse avoir conscience que ce qui vit en elle
n’est pas seulement la feuille
mais en même temps l’arbre.
Elle saurait alors que sa vie et sa mort annuelles
sont un mode d’être de l’arbre.
Elle serait consciente que la vie de l’arbre est en elle,
que la Vie inclut non seulement sa petite vie
mais sa petite mort. »
..............
(et toute la suite)
Amezeg
Tout à fait, Amezeg...il s'agit du cycle Vie-mort-Vie...
RépondreSupprimerSimplement, il est rare que quelqu'un en naissant se demande :"Pourquoi moi ?"...il le fait plutôt quand il sent sa mort prochaine...