mercredi 18 septembre 2013

LA COUPE ET L'EPEE


Toutes les anciennes sociétés agricoles semblent avoir,
à l'origine, dédié un culte à la Déesse.
(...)
Le culte de la Déesse-Mère irrigue un système de valeurs
 caractérisé par l'absence de violence, une forme d'égalité
et de coopération entre l'homme et la femme,
 une absence de hiérarchie.

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Cette organisation sociale en forme de cercle, de coupe ;
 donne lieu pendant une période allant de 10 à 20000 ans
à la civilisation d'inspiration féminine.

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Dans le même esprit, Riane Eisler a écrit un livre
qui s'appelle "Le calice et l'épée".
Dans cet ouvrage elle montre qu'il est possible
de lire l'évolution culturelle humaine
à partir du basculement
dont la préhistoire fut le théâtre.


Depuis cinq mille ans,
l'organisation sociale a changé d'objectif.
 Les techniques destinées à améliorer la vie
sont passées à l'arrière-plan au profit de techniques
guerrières, de domination et de destruction
avec une organisation sociale pyramidale
 fortement hiérarchisée.


La "civilisation de l'Epée" d'inspiration masculine
a supplanté la "civilisation de la Coupe"
d'inspiration féminine
au point même d'avoir perdu
les traces et la mémoire de son existence.

Ainsi, toute la période dite historique
a développé ses technologies
en gardant son objectif dominateur et guerrier.

Hercule contre Kycnos

La civilisation actuelle  vit toujours dans cet objectif,
ce qui représente une menace sans précédent pour la Terre,
étant donné l'ampleur des moyens de destruction.

De nombreux indices montrent que de nouvelles valeurs
sont en cours de surgissement,
que la civilisation de l'Epée s'essouffle.
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Paule Salomon
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