Détail du tableau de Rembrandt:
"Le fils prodigue"
Nous sommes en train de sortir
doucement du patriarcat en Occident
et ce n'est pas un hasard si l'on assiste dès lors
à une transformation des représentations divines.
Non pas qu'on passerait de la représentation
d'un dieu barbu à une déesse aux cheveux longs,
mais les croyants, qui savent bien que Dieu n'a pas de sexe,
lui attribuent des qualités plus féminines qu'avant.
Le visage actuel du Dieu
auxquels adhèrent la majorité des croyants
est un Dieu aimant, enveloppant, protecteur...
bref, maternel !!!
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"Dieu en questions"
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(Vidéo sous le lien)
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(Vidéo sous le lien)
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Dieu n'a ni main droite ni main gauche ni visage...
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, Manouche... :-))
RépondreSupprimerMais on ne peut empêcher les gens de s'en faire une "représentation", et celle-ci prend la plupart du temps, des traits "humains"...
Idem pour le "caractère" : suivant les époques, on a vu Dieu comme un Dieu sévère et justicier ...ou un Dieu de pardon et d'amour...
La représentation de Dieu est intimement liée au ressenti sociologique de chaque civilisation. Ils ont le privilège d'être imaginés de façons bien différentes: Dieu compassion, Dieu punitif, le Père, le Fils.....
RépondreSupprimerEt si Dieu était le produit de l'imagination des hommes. C'est une question que je me pose souvent, tout en ayant, paradoxalement, la foi.
Oui, Daniel, c'est ça...ce qui est très "changeant" et dépend de chaque époque et de chaque civilisation, c'est la façon dont on "imagine" Dieu...
SupprimerCette "image" qu'on se forge (même et surtout si elle est inconsciente) a un rapport direct avec notre façon de vivre et d'organiser la société...(exemple : un Dieu-Père va de pair (!) avec une civilisation patriarcale).
Dieu lui-même (elle-même ?) , évidemment, ne "rentre" pas dans ces vues bassement humaines...il dépasse infiniment nos idées sur lui (elle ?) : il est l'Ineffable et la Source de Tout.
Personnellement, j'ai l'habitude de dire que je ne doute pas de Dieu (car je le "ressens" comme une présence et comme une évidence) mais que je doute sans cesse de "l'image" que je m'en fais....
j,ai revu hier le film Histoire de Pi et j,ai encore mieux saisi l,importance de la métaphore: croire est une vue de l'esprit qui aide à vivre.Elle peut avoir de véritables assises mais comme pour l,inconscient tout peut avoir un poids égal à la réalité....l,imaginaire , fondé ou pas, peut avoir une grande portée.
RépondreSupprimerBonjour Nicole !
SupprimerJe crois qu'il s'agit d'imaginaire mais pas seulement...c'est "l'image de Dieu en nous" comme dirait Jung, qui est en jeu...image qui n'est pas personnelle, mais collective.
Je crois qu'on peut parler dans ce cas de l'emprise d'un archétype...sur l'inconscient collectif.
Dieu n'a pas de sexe, c'est une énergie mais j'aime beaucoup l'idée que l'on associe celle-ci de plus en plus à des qualités féminines, si longtemps éloignées de l'image que nous nous en faisons.
RépondreSupprimerMerci, Licorne