- dans l'instant éternel -
il n'y a pas de mots,
puisque tout est là.
Là où nous ne sommes pas
- dans la suite des heures -
il n'y a plus rien que des mots,
enroulés sur eux-mêmes,
comme ces duvets d'oiseaux
oubliés par le vent
dans l'ornière des chemins.
.
Christian Bobin
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