Malheureusement, il faut bien constater
que notre système éducatif
est loin d'avoir "intégré"
cette nouvelle vision du monde...
.
Dessin de Martin Vidberg
.
Tout comme la médecine allopathique
traite les symptômes
sans se soucier de l'ensemble du système,
les écoles morcellent l'expérience
et le savoir humain en "matières",
réduisant implacablement
le tout en parties,
le tout en parties,
les fleurs en pétales,
l'histoire en évènements,
sans jamais restaurer de continuité.
Mais le pire, c'est que la psyché
n'est pas la seule à être brisée,
souvent, aussi, l'esprit est touché.
(...)
d'une sorte d'initiation dans un monde incertain,
nous leur offrons des ossements,
provenant des cimetières de la culture.
Alors qu'ils veulent réaliser,
nous les occupons à des travaux abstraits,
à remplir des espaces laissés en blanc
avec les "bonnes" réponses...
Là où ils ont besoin de trouver un sens,
on les pousse à la mémorisation;
la discipline est séparée de l'intuition,
les structures des parties.
.
Marylin Ferguson
"Les enfants du verseau"
"Les enfants du verseau"
Mon dilemme au quotidien : comment aider mes loulous à construire leur pensée et leur culture de manière harmonieuse? Excellent choix d'images...
RépondreSupprimerBonne Année 2013, Fabulo et bises d'Ep'!
..ou comment donner une image globale de la réalité en passant par la numération, la grammaire et l'anglais ?
SupprimerCourage pour 2013 !!!! :-)
Que devient ton blog, Epamin' ?
Après une longue diapause comme font les insectes, mon blog redémarre avec la nouvelle année.
SupprimerExcellente nouvelle !
SupprimerCe n'est pas l'école, ce n'est pas la société, ce ne sont pa les Hommes, ce ne sont pas les autres, c'est moi et la pensée ou moi et l'au-delà de la pensée: la conscience, la réalité de l'esprit.
RépondreSupprimerC'est à moi de tenter la percée au-delà de la pensée et d'en arriver à agir, non plus à partir d'elles mais de la conscience.
La révolution est avant tout intérieur et le seul ennemi c'est moi-même, sous la forme de la pensée, érigée intérieurement depuis la nuit des temps en sommum bonum, tandis que la réalité, telle qu'elle est, est trop rarement vue ( intérieurement encore une fois).
On est bien d'accord, Fabien !
SupprimerLa racine du problème est dans notre pensée, dans ce dont nous sommes conscients ou pas...mais il faut bien comprendre qu'une grande partie de ce que nous "pensons" nous a été inculquée quand nous étions enfants...au moment où nous étions très réceptifs, comme des "éponges" et où nous n'avions pas assez d'esprit critique ni de recul pour contester quoi que ce soit...).
Ce qui nous donne ensuite énormément de "travail" à l'âge adulte pour effectuer la "révolution intérieure" dont tu parles... :-)
Il faut de longues années de labeur intérieur pour reconstituer le "puzzle" qu'on a dès l'enfance "mis en pièces"...
Hello,
RépondreSupprimerEnfin une réponse...Pas du tout d'accord!
Et si c'était dans les projets de la conscience que nous devions la découvrir nous-même! Si elle jouait à s'oublier pour mieux se retrouver!
Ne jamais apprendre aux enfants les dangers de la pensée : 1/ ils doivent le découvrir par eux-même (je dois le découvrir par moi-même) 2/ c'est trés dangereux pour leur vie sociale.Ils risquent de ne pas en connaître les régles et les codes et ne pas pouvoir s'intégrer à leur environnement.
Pour finir, je parle de ce qui est au-delà de la pensée, pas de "notre pensée". De la pensée, et de la conscience, sa source, dans laquelle nous reposer d'elles...
Je ne suis pas sûre que tu mettes sous le mot "pensée" la même chose que moi, Fabien...
SupprimerMoi, ici, j'y mettais les "a priori" que nous avons sur le monde, la "culture générale"...
Et cette dernière, me semble-t-il, repose sur des bases "séparatives"...
Et ce que nous avons perdu en "séparant" les choses, en perdant la vision globale du monde, c'est le SENS de la vie.
Quant à l'éducation, je résumerais le problème ainsi : on inculque actuellement aux enfants de "vieux principes" en retard sur la connaissance actuelle...
Faut-il s'en réjouir ?
Faut-il leur donner des "ossements" et espérer qu'ils remettront, par leur propre effort, de la "chair" dessus ?
Faut-il les laisser volontairement "patauger" dans une vision sans queue ni tête, dans le pur "non-sens" ? Faut-il les laisser tout retrouver "par eux-mêmes" ?
C'est un peu ce que notre génération a fait...mais je ne crois pas que nous puissions encore nous offrir longtemps ce gaspillage de temps...il y a urgence à "penser" autrement...ne serait-ce que pour "survivre" collectivement !
Là où je te rejoins , quand même, c'est dans l'idée que nous devons parfois nous "éloigner" d'une chose pour mieux y revenir...
Que ce soit personnellement ou collectivement, c'est souvent en allant JUSQU'AU BOUT d'une erreur ou d'une illusion que nous retrouvons le bon chemin...
Il est possible que nous soyons arrivés "au bout" de l'illusion matérialiste...
Pas collectivement...Je.
RépondreSupprimerSe libérer de la pensée ne peut se faire qu'intérieurement et donc individuellement, personnelement...
Nous ne sommes arrivés nulle part et ça ne changera jamais malheuresement, car nous n'existe pas. Il y a moi, puis moi, puis un autre mois...tout le reste n'est que cliché.
Est-ce que je suis la pensée , fragmetaire, séparatrice et donc destructrice, ou est-ce que je vois l'ensemble de la situation , le point de vue universel de la conscience...?
Là où je te rejoins c'est que c'est toute une pratique, une saddhana et ça dépasse la sociéte, l'école, l'éducation...C'est métaphysique...Jusque dans le coeur de mon quatidien, à la boulangerie, en voiture, avec ma femme, etc...
Si tu veux dire qu'il ne sert à rien de vouloir transformer la société avant de s'être transformé soi-même...je suis bien d'accord !
RépondreSupprimerMais dire qu'il y a "moi" plus moi" plus "moi" , c'est rester dans la vision de l'ego, non ?
Je dirais plutôt que, puisque nous ne sommes pas "séparés", puisque nous sommes tous UN, en me libérant moi-même, je libère un peu les autres ! :-)
Bonne journée !
Voici un article ancien qui devrait te plaire, Fabien :
RépondreSupprimerhttp://fabulo.blogspot.fr/2010/07/en-dressant-un-mur-contre-la-haine-du.html
...et puis celui-là aussi :
RépondreSupprimerhttp://fabulo.blogspot.fr/2012/02/changement-interieur-et-exterieur.html
Je résume : on se demande toujours "faut-il changer l'intérieur OU l'extérieur" ?
Changeons l'intérieur...ET l'extérieur... :-)
Oui, nous affinons par touches le sujet...
RépondreSupprimerCe n'est pas tant qu'il faille changer l'intérieur avant de vouloir changer l'extérieur, mais plutot qu'il n'y a qu'une chose qui soit réelement sous mon contrôle: le non-refus, en d'autres termes ne pas refuser ce qui est ici et maintenant, sachant que le refus s'exprime toujours par une pensée...Voilà tout ça pour dire que j'en ai marre de tout ce discours lénifiant sur la société, l'école, la perte de valeur, la pollution, le mariage gay ou le nationalité de Depardieu...Il n'y a qu'une chose qui compte pour moi: ici et maintenant, y a-t-il ou non refus, par le biais d'une pensée, de ce qui est. Et ne surtout pas chercher à l'enseigner aux enfants c'est à chacun de décider en conscience, et quand il est prêt q'il veut pratiquer la voie spirituelle de l'unification, du non-refus.
Je comprends bien...
RépondreSupprimerArrêtons de "penser" et trouvons l'accès à ce qui est...
Peut-être que l'"enseignement", alors, se fera juste par "l'exemple" ! ;-)
L'accés n'est pas à trouver. De toute façon la réalité est, il n'y a qu'elle...Il s'agit de lâcher le refus, sous forme de pensées ( et éventuellement d'émotions négatives)...
RépondreSupprimerL'exemple est une bonne chose ( encore faut-il un bon exemple) mais c'est à nous de vérifier par nous même que ça marche!
Peace and love ( je sais, c éculé, mais en bon français ça veut dire paix et amour).
Peace and Love !
RépondreSupprimer