photo trouvée sur internet
A partir d'un certain stade, le seul moyen
pour un système d'aller de l'avant,
c'est de changer de nature.
La modification qualitative doit prendre le relais
de la modification quantitative.
Or, en matière de démographie,
d'écologie, de consommation,
c'est encore dans le mode quantitatif
que se débat notre monde.
Sur cette voie, nous aurons bientôt atteint
les limites du possible.
Désormais, il s'agit de nous orienter
vers un mode de vie différent,
de changer les rapports intra-humains,
c'est-à-dire d'atteindre un nouveau palier d'intégration .
Le mode de changement se situe
dans une intégration efficace
des hommes et des peuples qui,
renonçant au schéma de la confrontation permanente,
choisiraient celui de la coopération.
pour un système d'aller de l'avant,
c'est de changer de nature.
La modification qualitative doit prendre le relais
de la modification quantitative.
Or, en matière de démographie,
d'écologie, de consommation,
c'est encore dans le mode quantitatif
que se débat notre monde.
Sur cette voie, nous aurons bientôt atteint
les limites du possible.
Désormais, il s'agit de nous orienter
vers un mode de vie différent,
de changer les rapports intra-humains,
c'est-à-dire d'atteindre un nouveau palier d'intégration .
Le mode de changement se situe
dans une intégration efficace
des hommes et des peuples qui,
renonçant au schéma de la confrontation permanente,
choisiraient celui de la coopération.
.
Jacques Ruffié
"De la biologie à la culture"
.
"Le mode de changement se situe
RépondreSupprimerdans une intégration efficace
des hommes et des peuples qui,
renonçant au schéma de la confrontation permanente,
choisiraient celui de la coopération."
Jacques Ruffié
On comprend alors tout l'intérêt et toute la nécessité qu'il y a à reconnaître et à retirer les projections faites sur son prochain, sur l'autre. La confrontation permanente est liée à la projection qui fait de l'autre un ennemi, même lorsqu'il ne l'est pas, puisque nous lui attribuons les ombres de notre propre personnalité, ces parts de nous-mêmes que nous n'avons pas reconnues en nous. Lorsque, suite à un travail de connaissance de nous-mêmes, nous reconnaissons ces "ennemis" en nous-mêmes, c'est à dire nos propres ombres, nous ne les projetons plus au dehors sur d'autres personnes ou sur d'autres peuples. Ils/elles deviennent des alliés, des partenaires, des compléments, au dehors comme au dedans.
C'est la voie de la coopération. Toutes les parties œuvrent à la réalisation d'une totalité cohérente et sensée, en chacun, en chacune, et dans le monde.
Il est en effet urgent pour la planète et pour l'humanité, pour les futures générations, que s'accroisse considérablement le nombre d'individus conscients de la nécessité de passer du quantitatif au qualitatif.
Amezeg
C'est exactement ça...le changement extérieur passe par le changement intérieur, individu par individu et consiste à retirer les projections de notre propre "ombre" sur les autres...
RépondreSupprimerLes autres sont alors vus comme "partenaires" et "alliés" et non plus comme ennemis qu'il faut dépasser, vaincre et soumettre.
Je suis persuadée que le nombre de personnes conscientes de la nécessité de s'entr'aider est déjà énorme...mais le problème est que les initiatives "coopératives" sont très peu relayées par les médias...on ne nous parle que de croissance et de compétition !
Souhaitons que les petits ruisseaux, médiatiques ou autres, fassent les grandes rivières. "L'esprit, seul, est en mesure d'aider le monde", affirme le Yi King (hexagramme 42 : L'augmentation) et l'esprit souffle en premier lieu dans l'âme individuelle. Ce n'est qu'ensuite qu'il remue ou influence les " grosses machines" médiatiques, politiques ou économiques (dont l'inertie est à la mesure de leur manque de personnalité véritable) par le biais d'individus que son souffle a traversé et a changés.
RépondreSupprimerDans cette courte vidéo (en anglais), Marie-Louise von Franz affirme que finalement, ce n'est pas nous qui décidons, c'est l'inconscient collectif, en termes religieux c'est Dieu, qui décide. Si dieu veut sauver le monde, dit-elle, il appellera certaines personnes ayant une influence politique (ou autre) à savoir (à prendre conscience de) certaines choses. Nous, ne pouvons pas le faire. Mais elle dit aussi que chacun, en travaillant sur lui-même, peut contribuer à la solution du problème. http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=USii7mjbzrw
Amezeg