"Janus" au musée du Vatican - ici
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"Janvier, January, Januar..."
L'étymologie du premier mois de l'année
nous ramène à Janus, dieu romain aux deux visages.
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Son nom dérive du latin "janua", la porte...
Il est le dieu des portes...et des chemins,
ce qui correspond bien au "passage"
vers une année nouvelle.
Il est le dieu des commencements,
des débuts, des naissances,
il est celui qui "ouvre" , qui "initie"...
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L'un de ses visages est tourné vers l'année qui finit,
l'autre vers l'année qui vient.
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Il est à noter que le premier janvier
tombe "pile" entre les deux grandes fêtes de la période :
Noël (25 décembre) et l'Epiphanie (6 janvier) ,
coupant ainsi cette période de douze jours
en deux parties égales.
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Et les jours vont rallonger, youpi, ça c'est la bonne nouvelle pour Mr Janus !
RépondreSupprimerC'est ça, Michelaise, on va droit vers la "lumière" ! :-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre blog ! Merci d'être venue sur le mien, sinon il est peu probable que je vous ait connue ! Bien sûr je vous autorise à citer mes textes, si vous mettez la source, pas de problème ! je m'abonne à votre flux Rss pour ne rien rater... et je vous souhaite une très bonne année 2011 pleine de lumière et d'émerveillements .
RépondreSupprimerDe ta savante chronique, je ne retiendrai que ta générosité à nous faire partager un si beau savoir.
RépondreSupprimerMerci,
Roger
Ben, moi non plus, je ne risquais pas d'aller chez vous, car je ne suis pas, en temps normal, passionnée de cuisine...(même si, je dois l'avouer, j'ai senti mes papilles frémir devant quelques-unes de vos sublimes recettes...j'ai déjà noté celle des "biscuits au comté" !).
RépondreSupprimerMerci à Janus de nous avoir fait nous rencontrer !
Je n'en ai pas fini avec ma chronique "savante", Roger...non que je veuille étaler mon savoir, ce n'est pas mon genre...mais je cherche à "donner du sens" à des gestes, des pratiques, des coutumes, que nous accomplissons machinalement...et qui, du coup, ne nous "parlent" plus...
RépondreSupprimerEn tout, j'aime à chercher le "sens profond"...
Donner du sens c'est revenir à la conscience...
RépondreSupprimertrès intéressant en effet ce dieu Janus.
j'ai lu récemment un article très intéressant au sujet des religions païennes qui ont précédé la chrétienté. Il était dit que c'était des religions très riches de sens (sens perdu depuis)tout comme le christianisme à ses début. Il semble qu'ensuite, la religion soit tombée dans une sorte d'âge sombre, qui a ôté à tout acte religieux son sens originelle et a par là même cessé de nourrir l'âme des croyants.
C'est à peu près ça...Nout.
RépondreSupprimerLes religions païennes d'avant J-C (la religion celte, par exemple, c'est celle que je connais le mieux) étaient comme tu dis, très riches de sens. Vraiment.
Et les débuts du christianisme sont également très riches, très proches de l'Evangile, en fait. Très "libres", aussi.
Puis arrive le moment où le christianisme s'implante, où il devient religion d'état. Et là, tout se gâte...
Avec le pouvoir, vient le dogme, la version "officielle" dont on n'a plus le droit de s'écarter. Et alors, une vaste entreprise de "chasse au paganisme" commence...
Ne pouvant pas se débarrasser facilement de coutumes extrêmement anciennes et extrêmement vivaces...la religion "au pouvoir" ne les a pas interdites totalement, mais les a "récupérées"...les a "christianisées" ...et c'est un vrai travail pour retrouver, aujourd'hui, l'or caché derrière tant de "couches" successives...
Mais tout n'est pas "perdu" et certaines coutumes ont persisté envers et contre tout...
Par exemple, il n'est pas besoin d'être très savant pour comprendre que le symbole du sapin de Noël n'a rien de chrétien (il dérive directement des "arbres sacrés" celtes...).
Mais le problème est, comme tu le signales, que nos symboles, trop déformés, trop éloignés de leur sens originel, se sont vidés de leur sève et qu'ils ne "nourrissent" plus notre âme.
Un autre exemple: le mythe de Janus est devenu, aujourd'hui, celui de la "duplicité" (on appelle Janus quelqu'un qui montre "deux visages différents" suivant les circonstances. Or, c'est très très loin du sens premier (que j'esaie de découvrir en ce moment , et ne croyez pas que je sois une spécialiste de ce mythe, je ne m'étais jamais penchée dessus auparavant, je le découvre au fur et à mesure, en même temps que vous : je vous livre, en quelque sorte, le cheminement de ma pensée "en temps réel").
Si tu savais comme je me reconnais en toi...
RépondreSupprimerLa quête de sens à travers les mythes est un voyage fascinant qui justement se fait...en temps réel(N'est-ce pas ce temps juste et plein que tu évoques plus haut?). Ce dieu aux deux visages n'a qu'un centre...c'est l'unité dans la dualité.
Merci pour ce partage merveilleux!
Je crois effectivement qu'on se comprend bien, Nout ! ;-)
RépondreSupprimerNous parlons de la même chose...