pour un problème donné, comme par exemple
celui de la pollution des eaux,
est prié de passer à la caisse
et se décharge ainsi en payant
d’un devoir qui lui incombait.
Il peut donc, en principe, garder la conscience tranquille.
Après tout, il continue à faire sa part
mais il la fait autrement.
Le problème que son argent doit permettre de résoudre
s’estompe et disparaît de son esprit.
A sa place, il y a un gros tuyau d’égout
dans lequel il peut mettre tout ce dont il veut se débarrasser.
Il entrevoit confusément à l’autre bout du tuyau
des spécialistes occupés à ressortir de l’eau ce qu’il a jeté. »
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Pierre Lehmann
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c'est le même problème que la taxe carbone!
RépondreSupprimerBen oui....on paye et on a bonne conscience...on paie "le droit de polluer" en quelque sorte !
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