image trouvée ici
En dressant un mur contre la haine du monde,
sa laideur, sa tristesse, sa vénalité, sa dépression
– comme si tout cela ne nous concernait pas - ,
nous nous ôtons le seul puissant outil de changement :
la conscience que ce monde n’est rien d’autre
que le précipité chimique
de toutes mes pensées,
de toutes mes peurs,
de toutes mes cruautés.
.
Mais dès que je cesse de voir le monde en dehors de moi,
séparé de moi pour le réintégrer, l’incorporer
– je suis revenu dans le monde
(et le monde est revenu en moi) - ,
alors, une issue se dessine,
et la sensation d’impuissance cesse !
.
Ce lieu que je suis, où je me tiens est transformable.
À la question « que puis-je faire pour le monde ? »,
Suzuki Roshi répondait :
« clean your own corner ! »
De ce « coin » nettoyé
jaillit la source.
.
Christiane Singer
.
Très beau poème de Mahmûd Shabestari.
RépondreSupprimerMerci pour le lien, la Licorne.
J'aime cette sagesse. Plusieurs chemins y mènent qui un jour se rejoignent pour ne faire qu'un.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette photo, très poétique et très esthétique.
Belle journée,
Roger
superbe le monde dans la goutte !
RépondreSupprimerMagnifique ! La photo...et le texte.
RépondreSupprimerJe ne dis rien, je bois.....