lundi 21 juin 2010

GRANDEUR ET PETITESSE

photo personnelle


Quand j'étais adolescente,
j'aimais faire de longues promenades solitaires.
J'aimais marcher dans la montagne ou au bord de la mer.
J'avais alors l'impression que cette grandeur,
que cette immensité de l'horizon
renvoyait sans aucun doute possible
à la grandeur de Celui qui avait créé l'univers.
.
Mais dans cette immensité,
passé une certaine limite,
on risquait aussi de se sentir égaré.
.
C'est peut-être par réaction contre ce désarroi
que j'ai commencé à tourner les yeux
vers ce qui est petit,
ou plutôt minuscule.
...
Beaucoup de gens sont émus
face aux grands espaces, les montagnes ou la mer.
C'est leur façon de communier
avec le souffle de l'univers.
Pour moi, ça a toujours été le contraire;
ce sont les petites choses
qui me donnent le vertige de l'infini.
.
Susanna Tamaro
"Au coeur des choses"
.

8 commentaires:

  1. les minuscules créatures ont de si grands horizons et des forêts d'herbes géantes ..
    juste une histoire d'échelle

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  2. C'est vrai.
    La preuve (en images) :
    http://laussibelle.blogspot.com/2010/06/bonne-journee_16.html

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  3. moi ça me recentre et quand j'étais beaucoup plus jeune me ramenait à l'essentiel...évitant l'égarement de mon esprit au milieu d'un foutoir de considérations inutiles, encombrantes et stériles!!

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  4. Oui, Flo, la nature (du plus petit élément au plus grand) nous ramène au "coeur" de toute chose, à ce centre dont la vie "sociale" nous élogne sans cesse...

    J'ai retrouvé sur ton blog une vidéo de "vagues" qui viennent s'échouer sur la plage...j'aime bien la force et le "souffle" qui s'en dégagent...je l'ai mise en lien dans l'article précédent.

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  5. Licorne ta photo n'est pas minuscule, mais au contraire géante !! c'est ainsi qu'on dit n'est-ce pas en langage "jeune"...

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  6. Merci Michelaise...
    je ne sais pas pourquoi, mais quand je vois cette photo, je pense aux "reflets d'argent" de la chanson de Trenet...

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  7. Personnellement, je ne peux pas m'installer dans une vision unique de l'univers. Je préfère "naviguer" entre les grands espaces et le monde de d'infiniment petit.Dans cet espace intermédiaire qui permet le va et vient, j'essaie de trouver mon oxygène, de me situer, d'inscrire mon travail, et de le raccorder à l'humanité. L'égarement et la perte sont je pense, souvent nécessaires au processus de création,sans bien entendu s'y complaire où rechercher ces états, ils nous aident à prendre la mesure de nos limites. Enfin, je pense cela pour moi.
    Bonne journée,

    Roger

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  8. Les grandes comme les petites choses me font respirer....
    Après tout une molécule d'oxygène est infiniment petite..mais elle est " la vie "....

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