Par certains soirs d'été
Plane dans le vent chaud
Quelque chose d'impalpable
Venu du fond des êtres...
Car tout palpite dans
La pâleur d'une lune
Un soleil
Oublié.
.
Pierres, plantes et choses
Murs, toits et cheminées
Retrouvent une densité
Insoupçonnée.
Ces immobiles compagnons
Ecrasés sous un jour brutal
Dans cette douceur sombre
Soudain,
Se prennent à respirer...
.
C'est pourquoi j'aime tant
Ce moment de magie,
Voilé, aux accents tièdes
Où le silence se fait
Bruissement
Et la nuit...
Symphonie.
.
La Licorne (1986)
Ta photo est vraiment belle, le poème fort adapté et parfaitement dans le ton, et le lien... magique !
RépondreSupprimerMerci, Michelaise...
RépondreSupprimerSuperbes, hein, les vues sur la lune ?
La lune a toujours inspiré les poètes...
Ce matin, vois-tu, je me suis réveillée en me disant que j'avais un peu trop délaissé la poésie...
Sur ce blog, je laisse surtout des textes très courts, des citations...
Pourtant, comme Moun, j'aime écrire, créer avec les mots...
Alors je me suis décidée à faire naître un autre lieu, un autre blog qui réunirait des poèmes et des textes écrits récemment ou il y a longtemps.
Il fonctionnera en parallèle avec celui-là...que je n'abandonne pas, bien sûr.
J'ai mis l'adresse à droite, sous mon profil.
Bonne journée...et bonne soirée "au clair de la lune" !
D'écureuil Bleu à vous, j'ai lu votre poésie avec "intérêt".
RépondreSupprimerA bientôt