vendredi 15 novembre 2013

EN SOI

photo personnelle

Je crois qu’au lieu de chercher dehors,
de scruter la réaction superficielle des autres,
il faut d’abord plonger en soi
 creuser jusqu’à toucher la racine, la source.
C’est de là que quelque chose d’unique jaillit.
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François Cheng
"L’éternité n’est pas de trop"
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Devenir un avec la source de notre être:
tel est le chemin de la maturité intérieure.
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K.G. Dürckheim
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7 commentaires:

  1. Que j'aime ce billet là, d'abord pour ta belle photo qui me rappelle le ruisseau cher à mon enfance puis pour les citations que tu lui associes ! Puissions nous creuser "jusqu'à toucher la racine, la source" en notre être ! C'est probablement notre plus grand besoin.
    Bonne fin de semaine à toi !

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    1. Merci Fifi...tu sais que j'apprécie également énormément tes photos...
      Bon week-end à toi aussi !

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  2. Remarquable instantané, La Licorne !

    La voie des rêves présente cet avantage de nous faire prêter attention, avec persévérance et sincérité, avec honnêteté, aux messages provenant de la source intérieure d’où jaillit cette information unique qu’est le rêve pour le rêveur qui le reçoit. Le rêve, souvent "sans avoir l’air d’y toucher", nous fait toucher l’unique et sentir la racine de notre arbre de vie.
    C’est pourquoi j’aime cette voie depuis longtemps.

    Amezeg

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    1. ...c'est aussi la mienne, Amezeg, car les rêves, fréquentés pendant longtemps, nous donnent la profondeur et la "clé" qui manque tant à notre conscient, toujours prêt à s'embarquer dans les illusions...
      Il sont là pour nous aider à élargir notre horizon, notre conscience limitée...et nous faire toucher "autre chose"...
      Les rêves nous emmènent dans un monde sans frontières...
      Souvent cependant, nous avons tendance à mettre là aussi des "limites" et à les interpréter en restant étroitement cantonnés dans les "limites" de notre petite personnalité et du "connu"...du répertorié...du "classique"... ;-)

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  3. Plutôt que de critiquer, juger, comparer, rejeter sur les autres nos propres erreurs, il serait effectivement plus judicieux de regarder en soi et de se remettre en cause.
    C'est le seul travail qui en vaille la peine.

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    1. ...et cela vaut aussi pour le "positif", Daniel : au lieu de chercher le pouvoir, la sagesse, la vérité et le merveilleux dans quelqu'un d'extérieur...les trouver en nous ! :-)

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  4. Toujours à propos de racine, j’aime beaucoup ce qu’en dit ici Étienne Perrot :

    « Mon insistance têtue à inviter chacun a creuser sa propre terre est ma façon de conduire à la véritable universalité : celle qui ne s'opère pas en surface, mais au fond. Ayant atteint la commune racine, je puis, à partir d'elle, considérer comme miennes toutes les floraisons et tous les fruits qu'elle produit, quelle qu'en soit la forme ou la couleur.

    « Avec plus d'art il courberait les branches des saules Celui qui des saules eût appris les racines»,
    chantait notre aîné Rainer-Maria Rilke.

    Je dirai, à sa suite, sans prétendre rivaliser avec la magie de ses mots :
    « Avec plus d'amour il caressera les fleurs des Tropiques Celui qui aura, au centre de la terre, Baisé leur racine qui est la sienne. »

    J'ai assez souvent réaffirmé mon refus de tout a priori et de toute « méthode » artificielle pour saisir avec bonheur l'occasion qui m'est offerte de montrer à quel point nous pouvons demeurer farouchement déterminés quand il s'agit d'une attitude que nous impose la nature des choses et de l'âme. Les meilleures raisons du monde nous trouveront inébranlables, car notre fermeté sera celle de la Pierre, laquelle est un autre nom de notre Terre chymique bien-aimée, mère des fleurs de l'âme universelle. Et c'est ainsi que nous ouvrirons de façon efficace les esprits et les cœurs à comprendre ce qui est étranger, à rendre proche ce qui lointain et à mériter une des épithètes que se donnaient les adeptes chymiques : cosmopolites, c'est-à-dire citoyens de l'univers. » Étienne Perrot, "Des étoiles et des pierres", chapitre VIII : Racines – Éditions La Fontaine de Pierre

    Amezeg

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