jeudi 22 novembre 2012

FIERS ET LIBRES

Sculptures de Heather Jansch




















Très loin, au plus profond du secret de notre âme,
un cheval caracole...

Un cheval, le cheval !

Symbole de la force déferlante,
de la puissance du mouvement, de l'action...

D.H Lawrence



16 commentaires:

  1. Franchement j'aime mieux quand on ne lui voit pas les boyaux!

    RépondreSupprimer
  2. Ah Manouche...je reconnais bien là ton sens de la poésie ! :-))

    RépondreSupprimer
  3. Je pense aux chevaux de Camargue, la crinière au vent, galopant dans les marais, faisant gicler l'eau sur leurs flans.
    Ceux là doivent être un peu plus lourds.

    RépondreSupprimer
  4. Superbes, ces sculptures de bois flotté !

    RépondreSupprimer
  5. superbes ces sculptures !! il faut beaucoup aimer les chevaux pour réaliser celà !

    nicole m

    RépondreSupprimer
  6. Magnifique ! J'imagine une logue contemplation pendant que la marée monte ...

    RépondreSupprimer
  7. Superbe citation accompagnée comme toujours de photos parfaitement appropriées, tout cela me fait penser à l'énergie libre et débridée des rêves...

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour,

    « Très loin, au plus profond du secret de notre âme,
    un cheval caracole... »

    Voilà qui, déjà, me faisait songer au rêve reçu par un jeune homme d’une trentaine d’années. La remarque de Mingingi évoquant « l'énergie libre et débridée des rêves... » est venue s’y ajouter avec bonheur. Au fond de nous un cheval caracole et parfois se donne de la peine, travaille, œuvre ... :
    Dans le rêve, ce jeune homme sortait d’une petite supérette où il venait de s’approvisionner. Devant l’entrée du magasin, il découvre un cheval engagé dans une tranchée ouverte qui lui barre pratiquement la route. Le cheval tient l’anse d’un seau entre les dents et son encolure, ou peut-être même le cheval en entier, est mu par un mouvement régulier semblable au mouvement d’avant en arrière et du haut vers le bas d’un cheval à bascule. Perplexe, le jeune homme s’interroge. Une voix provenant du cheval dit alors très fermement, très clairement : « Je cherche de l’eau pour les hommes, parce qu’ils ne savent plus en trouver. »
    La supérette, avait pour enseigne, dans la réalité diurne, le nom de son créateur et gérant. Un nom signifiant dans la langue locale « Serviteur ». et cette supérette était mitoyenne d’un établissement nommé Hôtel Dieu.
    Un Pégase à bascule, c’est assez drôle... :-)

    Amezeg

    RépondreSupprimer
  9. Quel talent !!! Ces sculptures sont époustouflantes : des chevaux presque plus vrais que nature, avec seulement des morceaux de bois flottés... Tout simplement superbes, ainsi que les mots qui accompagnent ces œuvres, vraiment uniques...
    Merci, amie Licorne, et douce fin de semaine à toi !
    Bises,
    NiNa-Lou

    RépondreSupprimer
  10. Merci Amezeg...pour le récit de ce rêve de "cheval à bascule" !

    Je crois que , dans les rêves, le cheval est très lié à la notion d'énergie vitale...
    Que le cheval du rêve "cherche de l'eau"...me parle beaucoup...
    Mais le fait qu'il se "balance sur place" au lieu d'avancer sur ses pattes est surprenant...(!?).


    RépondreSupprimer
  11. Le cheval est sans doute souvent une bonne représentation de l’instinct qui nous porte et nous emmène dans la vie, forme puissante de l’énergie vitale comme tu le dis, La Licorne. Au cours du rêve, le rêveur percevait nettement ce balancement comme une détermination à trouver de l’eau pour les hommes et comme une sorte de sacrifice de son libre mouvement consenti par le cheval à la réalisation de cette tâche essentielle. Ce n’était d’ailleurs pas un cheval de bois, mais un vrai cheval de chair et d’os. La mention du patronyme « Serviteur » et la grande proximité de l’Hôtel Dieu me suggèrent que cet instinct vital puissant se trouvait montré là comme mis ou se mettant au service de quelque chose de plus grand encore que l’instinct lui-même. Peut-on alors faire un rapprochement avec la fameuse maxime alchimique qui affirme que « L’Art réclame l’homme tout entier. » (Ars totum hominem requirit.) ? Quant à l’image du balancement elle peut évoquer, en positif, le mouvement d’aller et de retour de la surface consciente vers la profondeur inconsciente où se trouve contenue cette eau si précieuse. Un mouvement linéaire horizontal qui devient un mouvement vertical reliant le haut et le bas. Le rêve ne dit pas si ce cheval demeurerait absolument et définitivement limité à ce mouvement pendulaire sur place, ni s’il ne pouvait ou ne pourrait, « mystérieusement », l’associer à un autre type de mouvement. Le rêve me semble montrer que l’énergie vitale brute (à l’état naturel) peut s’orienter également vers la découverte et l’approvisionnement de l’eau gisant en notre profondeur. Jung a dit, si je ne me trompe pas, que la tendance à l’individuation est une forme d’instinct chez l’être humain. Un archétype, en somme : le modèle originel de la réalisation de Soi.

    P.S. Ce cheval avait peut-être une corne-antenne sur le front... ?? :-)

    Amezeg

    RépondreSupprimer
  12. Magnifiques chevaux et billet très intéressant, jusque dans les commentaires.

    RépondreSupprimer
  13. Oui...une phrase et deux photos peuvent parfois nous emmener très loin...

    Certes, Amezeg, le "cheval qui caracole" est une image qui me parle, puisque je l'ai choisie avec la "corne sur le front" en plus, en guise d'avatar...:-)

    Alors, oui, ce mouvement régulier de bas en haut peut être celui de qui va puiser l'eau enfouie en ses "profondeurs" et la ramène à la surface, en un mouvement régulier, comme le "mouvement" qui consiste à ramener chaque nuit au jour des trésors venus de la vie nocturne...

    L'énergie se tourne alors vers la réalisation intérieure (verticale) plutôt que vers la réalisation sociale (horizontale).

    Mais l'eau est aussi un symbole très...riche.

    Apparemment, l'eau dont il est question ne se trouve pas...en supérette ! :-)

    RépondreSupprimer
  14. J'avais écrit ici un article sur la symbolique de l'eau :
    http://grandsreves.over-blog.com/article-la-symbolique-de-l-eau-99977631.html

    Remarque que les chevaux ci-dessus ont les pieds dans l'eau...et que ma Licorne , elle, évolue, dans un milieu très...sec ! :-))

    RépondreSupprimer
  15. « Apparemment, l'eau dont il est question ne se trouve pas...en supérette ! :-) » dis-tu, La Licorne.

    C’est bien ce que je me disais également de mon côté... ;-) Ce n’est pas une eau que l’on peut acheter avec de la monnaie ordinaire. Il y a un autre prix à payer pour pouvoir s’en abreuver, pour qu’elle nous vivifie et nous renouvelle.
    Serait-elle « L’eau tel(le) Dieu » [Hôtel Dieu, hôpital mitoyen de la supérette], un breuvage « divin » que l’on ne trouve que dans le commerce avec Soi-même ? Une eau très curative.

    J’imagine que dans un milieu très sec la licorne peut faire surgir une source ou des étincelles sous ses sabots, bien qu’elle ne soit sans doute pas ferrée. De l’eau et du feu, c’est déjà beaucoup...

    Amezeg

    RépondreSupprimer
  16. "L'eau tel(le) Dieu" : très joli !
    La "langue des oiseaux" dévoile souvent des vérités cachées...

    Oui, c'est bien d'une eau curative...dont nous avons tous besoin en ces temps de "dessèchement" de l'âme et du coeur...

    RépondreSupprimer